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 Jpop Trash

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AuteurMessage
Der Kaïser
L'humour trop nul
Der Kaïser


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#. Life RPG
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Jpop Trash Empty
MessageSujet: Jpop Trash   Jpop Trash EmptyLun 15 Aoû 2011 - 13:15

Jpop Trash est un site (non non c'est pas d'la PUB >.<' ) lancé il y a déjà quelques années qui se moque et parodie le Japon, les fans de mangas, de jeux vidéos... J'ai décidé de mettre ici quelques portraits de fans. Ces portraits (assez long, mais je vous conseille de les lire entièrement) sont très drôles mais sont fait d'humour noir. Alors s'il vous plait, ne postez pas des trucs comme (j'ai préféré ne pas mettre sous spoiler car blanc sur gris c'est pas bon pour les yeux >.<) :
- "Ouais mais moi aussi je joue aux Final Fantasy et je suis pas comme ça !"
- "Moi aussi je suis un banlieusard mais pas un niketamer !"

Moi aussi je suis un banlieusard mais je me considère pas comme un niketamer x)

C'est de l'humour, tout ceci est a prendre au second degré. Mais c'est des rires garantis si vous le faîtes^^. Sans plus attendre quelques portraits :

Le fan de Final Fantasy

Jpop Trash Wolffuryfenir_img_0332
Rares sont les sagas de jeux vidéo pouvant se permettre d’être aussi over-hypées que Final Fantasy. Depuis plus de 20 ans, cette série se targue d’être la référence en matière de RPG japonais, vous savez, ces jeux chiants comme les blés, au scénario à peine plus élaboré qu’une intrigue des Livres Dont Vous Etes Le Héros, et qui se finissent à grands coups de combats longs, hyper répétitifs et ennuyeux. Parmi les joueurs de tout poil, c’est le genre qui peut se vanter de concentrer le plus gros noyau de débiles et autres otaku trépanés.

Notre fan de Final Fantasy n’est pas forcément jeune : le plus souvent, il a connu les débuts de la saga sur consoles 16bits, ce qui fait de lui un joueur avoisinant les 25/30 ans ; le même âge que les décérébrés de l’époque du Club Dorothée. Rien n’arrive par hasard…
En bon amateur de japoniaiseries, il aime les manga, les anime, la Jpop, et toute cette sous-culture garante de bon goût et de raffinement typiquement japonais. Bien sûr, il adore les jeux vidéo, et plus généralement les RPG, nippons de préférence. Cela dit, il n’a pas trop le choix car les RPG roumains ou belges sont encore dans les tuyaux…
Pour une boîte comme Square/Enix, les RPG sont formidables. Non seulement ce sont des jeux avec quasiment tous les mêmes scénario (les « bons », des losers de première à la base et qui se découvrent des pouvoirs, une épée magique dans la forêt, une descendance légendaire au fur et à mesure qu’ils avancent, s’en vont se battre contre un « méchant » vraiment vilain pas beau, invincible bien évidemment, et qui a volé le cristal magique d’un village de trolls) mais également avec les mêmes personnages : héros à grands yeux et cons comme une planche, souvent avec des armes immenses garantissant de bonnes grosses courbatures pour de futurs cosplays, une coiffure ébouriffée dans le style « j’ai piqué le pot de Vivelle Dop de mon p’tit frère ex fan de tektonik et maintenant vrai homo ! », et surtout, un insupportable look d’émo, pour le grand bonheur des pauvres filles. Final Fantasy n’échappe pas à la règle, nous servant depuis des années ce genre de design écoeurant : cheveux roses et jupes ras-la-foune pour les héroïnes, relents d’homosexualité fruitée pour les héros, sans oublier l’improbable méchant aux cheveux longs et gras, à l’air constipé et qui regarde vers le sol pour se donner un air plus dark. Le pire, c’est que des millions de gens en raffolent, bien que le RPG nippon n’a quasiment jamais été foutu de se renouveler. Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Les fans diront que ce n’est qu’un « look manga » mais ça ne change rien. Le summum a été atteint lors du neuvième épisode, mettant en scène des gamins à grosse tête et à queue de singe…

Les jeux en eux-mêmes sont très longs, et peuvent atteindre une durée de vie de 70 heures. Il en faut du temps pour y jouer ! Et quelle chance, vu que leurs fans sont des no life finis ne foutant rien de la sainte journée, changeant simplement d’écran, et parfois de pièce, passant du PC à la télé plasma.
En vérité, ce temps de jeu comprend une majorité de phases de combats mornes et chiantes. Certains d’entre eux peuvent durer plus d’une heure et demie… Une heure et demie à faire et refaire les mêmes combinaisons de doigts sur la manette. Vous imaginez ? La raison à cela, c’est que les RPG japonais fonctionnent au tour par tour : on choisit une attaque, on la lance, l’ennemi perd deux points, on mange des chips, l’ennemi attaque, on perd trois points de vie, on boit son Coca, on choisit une attaque, on rote etc. Même si cette tendance tend à disparaître, elle est toujours bien présente et les amateurs parlent de combats techniques et passionnants. Les autres y voient un système soporifique, lobotomisant et insupportable mais il n’en est rien pour le fan de Final Fantasy, qui a souvent passé plusieurs centaines d’heures sur un seul jeu. Mieux que l’usine, voici les RPG !
Les fans de Final Fantasy ont tous leur « FF » chouchou, celui qui leur a procuré le plus de plaisir de jeu, le « Best Game Ever » qui occulte tous les autres. Le septième épisode est très souvent cité. C’est avec ce jeu qu’a commencé la vague hallucinante de designs « manga » et émo, achevant de massacrer une saga déjà bien sinistrée, mais c’est aussi le premier Final Fantasy en 3D. Tous ces gogos n’ont aucune objectivité et, en bons fanatiques, défendent leur jeu fétiche bec et ongle, ne se rendant même pas compte que c’est la nostalgie qui les pousse à agir ainsi. Ils se souviennent avec plaisir de ces mercredi après-midi passés sur leur console, entre deux dessins-animés chez Dorothée et trois touche-pipi devant les pages d’un vieux Hot Video de papa. On constate ce phénomène dans les hallucinants débats qui peuplent les sites spécialisés, s’étalant sur des dizaines de pages, où l’on peut admirer tous ces débiles se foutant sur la tronche pour déterminer « LE » meilleur Final Fantasy. Chacun campe sur ses positions et la discussion n’a pas de fin mais on s’en fout ! Ce qui compte, c’est de l’ouvrir. Ecraser ses opposants en démontrant point par point pourquoi Final Fantasy 10 est meilleur que Final Fantasy 7… Une croisade inutile, mais qui est une manière de s’affirmer, d’avoir une cause. Pauvres gens.

Ils ont longuement attendu le treizième épisode là, bien excités qu’ils sont grâce à des artworks merdeux montrant une énième fille à cheveux roses qui tire une gueule de six pieds de long ou un héros gamin à tignasse en pétard. Ça fait plusieurs années qu’ils s’astiquent sur ce jeu « ki va tou boulversé », ki va rénienventé le RPG japonnais », qui en aurait bien besoin… Et ça marche ! Il n’y a qu’à constater les ventes au Japon. Certains occidentaux vont jusqu’à acheter le jeu en import. Ils ne comprennent rien au japonais, et donc au scénario, mais qu’importe ! De toute façon, il n’y en a pas. Au moins, ils peuvent se vanter d’y jouer avant tout le monde. C’est la seule chose qui compte.
À l’inverse, ce dernier épisode suscite des vagues de boycott, notamment parce que cette fois, les développeurs ont voulu innover : il y a des armes à feu ! Sacrilège ! Nos sympathiques débiles ne sont pas habitués à ça. Eux, ils aiment utiliser du mana, faire des kamehameha et ce genre de conneries. Ça ne les empêchera pas de se jeter sur le jeu lors de sa sortie en Europe, gonflant ainsi leurs points d’hypocrisie + 15648978637…



Le fan de Facebook

Jpop Trash Fessebouc

Question : qu’est-ce qui rapporte le plus sur le Net ? Le cul ? Non. Le spam ? Non ! Yesasia ? Non !! Rhhha ! Bande de nazes ! Vous êtes nuls, comme toujours ! Bon, on vous donne la réponse : c’est la solitude ! C’est une manne ce truc et elle n’est pas prête de se tarir. C’est extrêmement bien fichu car Internet la provoque, en isolant doucement, mais sûrement, la victime. Puis, une fois celle-ci prête à succomber dans la dépression, ce même Net lui offre la guérison, en lui proposant de se faire pleins d’amis, sans bouger, grâce à des sites. Absurde hein ? Le problème est la solution, et inversement. Ce sont les nouveaux schémas commerciaux. On fout volontairement, mais gratuitement, les gens dans la merde en jouant sur leurs besoins et autres envies, afin de venir leur vendre ensuite une bouée de sauvetage lestée. C’est un peu comme pour les endettés, pour les soulager de leurs multiples crédits, on leur propose… un autre crédit !
Facebook, et la mode des réseaux sociaux en général, proviennent d’une trop forte utilisation du Net et démontrent à quel point les Internautes en chient. Cela ne va pas les guérir, bien au contraire. Et de toute façon, ils ne le veulent pas.

Vu le succès, on connaît tous un fan de Facebook. Enfin, « connaître », c’est vite dit. On ne le connaît que virtuellement. Personne ne l’a jamais vu en vrai. Cet être mystérieux est seul, totalement seul, désespérément seul. On peut difficilement imaginer sa solitude. Par comparaison, Robinson Crusoé s’éclatait à côté de lui. Et le pire, c’est que sa solitude, il l’a voulu et l’entretient savamment. Ne lui proposez jamais de vous rencontrer « en vrai », de sortir ou autre, il refusera tout net ou se dégonflera une heure avant le rencard. Allez dehors ? Avoir des inconnus en face de soi ? Leur parler ? Les regarder dans les yeux ? Ça va pas non ?? C’est bien trop stressant pour lui. Il a toujours été comme ça. Les séries télé, les jeux vidéo et autres RPG l’ont formé tout jeune, dans une chambre puante aux rideaux toujours fermés. Il est passif, il regarde mais ne participe jamais. L’ennui voulu à perpétuité. Peine incompressible. A l’école, personne ne lui adressait la parole, ou juste pour se foutre de sa gueule. Il a bien essayé de se parler à lui-même mais il s’est trouvé bien trop chiant et s’est auto-banni tout seul...

Quand le Net a débarqué chez lui, la solitude lui pesait tellement qu’il a cherché à se soigner, mais toujours virtuellement. Chats, forums, mailing lists, chaînes, virus... Il a bien tenté de tenir un Skyblog, mais rédiger un texte cohérent, et surtout intéressant, c'est pas facile... Et puis surtout, c’est gonflant. Il a autre chose à faire. Quoi donc ? Rien, mais ce rien est toute sa vie, donc...
Et puis Facebook est arrivé ! A l'origine, avant de devenir le refuge à no life que l’on sait, c’était un réseau communautaire pour étudiants. Les inscrits en fac y créaient un profil privé, en donnaient l'accès à leurs amis, eux aussi inscrits, et c'était tout. Le site ne servait qu'à garder un lien, pour que chacun sache ce que deviennent ses anciens camarades. Mais voilà, la vague deux-point-zéro-djeunz-trend est passée par là. Facebook s'est ouvert à tout le monde. Ce fut une révolution pour notre animal encagé. Enfin il peut véritablement faire croire qu’il a des amis et une vie sociale !
Il ne se sent plus pisser en remplissant le questionnaire d’ouverture de compte, forcément, c’est comme si on s’intéressait à lui. Mais un cruel dilemme le torture dès le début : doit-il choisir le réseau Japan ou bien le réseau France ? En cela, il imitera les otaku-bidochons déjà sur place en se prenant lui aussi pour un japonais. Alors, il est à la fac, université Enrico Macias, Langues Etrangères Appliquées section Japonais, Première année de Licence 2004-2005, L1 2005-2006, L1 2007-2008, Doctorat en resto U et cafet' 2004-20054789… Il s'intéresse au Japon, à la japanimation, aux « Japonnais », à la J-Pop©, à la J-Rock©, à l’AJ Auxerre... Lapalissade ? Euh, c’est le nouveau manga d’Ai Yazawa ?...
Quelles sont ses opinions politiques ? Probablement socialiste, ou même communiste, vu qu'il est persuadé que la Gauche est un havre de paix et la promesse d'un avenir radieux pour les artistes et les littéraires dans son genre. Entendez par artiste : « adepte de la décalcomanie de manga », et littéraire : « J’ai toute la collection de Nana reliée cuir ! »
Sa situation amoureuse ? « Euh… J’ai… quelqu’un, oui… Mais bon, euh… c’est trop privé pour en parler ! » Et puis surtout, il n’a aucune imagination, même pour mentir.

Une fois son profil dûment rempli, et son inscription validée, notre champion est prêt à arpenter le monde par procuration. Il commence par entrer toutes les adresses mails qu'il a accumulés grâce à ses cinq ans de mailing lists de fac, de conventions ou par son activité fort chronophage de fantôme de forums. De plus, sachant que ses connaissances sont aussi désespérées que lui, et que les zombies du Net changent de mail comme de chemise, croyant qu’ils changeront en même temps de vie et que cela leur apportera également de nouveaux amis, cela donne un nombre incalculable d’adresses différentes. Ça fait donc du boulot à taper, mais il n’a que ça à faire.
Ce travail fastidieux accompli, il se retrouve avec 948763215 inconnus qu'il considérera comme son cercle d'amis, la plupart ne se souvenant pas de lui ou comme ce qu’il était, et est toujours : un sac à Végétaline dégoulinant adossé contre le radiateur du fond de la salle de cours.
Ajouter des gens devient compulsif chez lui. Il tente de rattraper son retard d’ermite volontaire. Comme pour les mp3, divx et autres programmes crackés, il entasse les amis dans un coin de disque dur et ne s’en sert jamais. Ça le rassure. Il sait qu’ils sont là. C’est une présence et une béquille pour lui.
Comme le skyblogueur, il laisse des commentaires sur leurs profils pour en recevoir en retour. Les habitués du SMS n'ont rien à leur envier question orthographe. Quand on créée un profil en trois clics, qu’on s’ajoute un « ami » en deux et que la recherche nous donne tout tout de suite, on écrit le plus rapidement possible. Pas de temps à perdre ! La seule chose dont se soucie un fan de Facebook, c'est la fausse apparence qu'il donne au monde entier.
Il épluche également les photos de tous ses pseudo-amis dans l'espoir de s'y trouver dessus. Dans ce cas, il va se tagguer lui-même, c'est-à-dire qu'il reliera son profil à son visage sur la photo. Et hop, des visiteurs en plus, et cela permet à chacun de voir ce qu’il fait, ce qui lui donne l’impression d’être le centre d’attention des gens, ce dont notre fan désire ardemment en vrai. La contradiction est toute sa vie. Il veut qu’on le regarde mais sans qu’on ne le voie, parce que c’est gênant le regard des autres. En fait, son rêve est de devenir célèbre mais sur le Net, pas dans la réalité, ce qui montre qu’il est irrécupérable.
Au milieu de tous ces ectoplasmes virtuels, il ajoute également des « célébrités », comme Chuck Norris, Jésus Christ, Marc Dutroux, Steevy Boulay, Nadine Morano etc. En bon enfant de la télé, c’est son côté star qui resurgit, et puis c’est toujours ça en plus et ça, c’est très important. Il faut savoir que les fans de Facebook adorent faire des concours entre eux pour savoir qui a le plus de contacts. C’était impossible sur MSN. Ils se rattrapent doublement ici. Des gens matures…

Mais même dans le monde virtuel, les désillusions dues à la nature humaine sont terribles et cinglantes. Un matin, vers midi, il constate que X, un « ami très cher », c’est-à-dire qui lui avait parlé plus de deux fois et qui lui avait même fait un compliment, l’a banni. Comme ça. Sans raison. Il ne s’y attendait pas. Il l’avait bien fait avec d’autres mais jamais on ne lui avait fait le coup. Tout son monde s’écroule. Comment peut-on être aussi cruel ? « Narutotoro était mon ami ! Sakuranma m’a trahi ! » Devant une telle déception, il s’enfonce un peu plus dans son autisme forcené, persuadé que tout le monde est con et ne le mérite pas. Là-dessus, il a bien raison !
Heureusement pour lui, cette vie factice, stérile et mensongère ne peut durer longtemps. En effet, à force de rester immobile, à respirer le même oxygène vicié et de vider des paquets de chips au porc de cochon, le cœur finit par lâcher, obligeant le fan à sortir enfin de chez lui. Les pieds devant. D’ailleurs, lorsque vous voyez un compte Facebook qui n’est plus updaté, c’est que son utilisateur est tout simplement mort devant son écran mais que son cadavre n’a pas encore été découvert. Ben oui, difficile pour les parents ou voisins de faire la différence entre l’odeur d’un geek qui ne sort jamais de sa chambre et celui d’un corps en putréfaction aussi… A son enterrement, il n’y aura personne.

Bon, nous pensons que vous avez compris. De nos jours, la solitude engendrée par le Net se soigne… avec le Net ! Oui, on sait, c’est consternant mais le monde en lui-même est consternant, vous avez déjà dû le remarquer. Mais il n'y aurait que ça, ce ne serait rien. La solitude, ça se règle facilement, en sortant de chez soi pour aller courir tout nu dans un champ de coquelicots par exemple. Encore faut-il en avoir la volonté et ça, c’est un autre problème. Mais il faut voir plus loin que l’aspect pathétique de la chose et là, on redevient sérieux. Les réseaux sociaux ne sont qu’une gigantesque machine à fliquer les gens, et qui s’y livrent de bon cœur. Il n’y a même plus besoin de RG de nos jours. Il n’y a qu’à se connecter sur un de ces sites et c’est bon. On tape le nom, le pseudo, le mail ou autres d’une personne que l’on connaît, ou pas, et on a toute sa vie sous les yeux, et librement accessible. Les recruteurs les bénissent depuis plus de quatre ans. Dès qu'ils reçoivent un CV, ils vérifient de suite sur Facebook l'autre facette du candidat. Vous allez nous dire qu’ils ne vont pas tout raconter quand même, mais si ! Et plus ce qu’ils font est secret, plus ils en causent et plus il y a de détails ! Ils ont tellement besoin de parler, de se sentir exister. Et le plus grave avec ces timelines, comme on appelle ça, c’est que les gens font eux-mêmes leur propre compte-rendu de leurs actes. C’est comme aller se dénoncer soi-même ! C’est incroyable.
On en est à la première phase d’un contrôle de la société par le biais du Net. C’est peut-être ça Big Brother. Il n’y a là aucune parano de notre part, il suffit simplement d’ouvrir un peu les yeux. Tous ces gadgets et autres réseaux mettent au panier la notion de vie privée et de confidentialité. Tout est globalisé, même les gens. Surtout les gens. On referme une bulle sur eux. On les ratatine en une gigantesque communauté pour mieux les surveiller. C’est là qu’on s’aperçoit que les méthodes des nazis sont toujours à la mode. Ce genre de chose s’appelait au temps du 3e Reich le Gleichschaltung.
Le plus terrible, c’est que tout cela ne se fait pas dans le secret, mais en totale transparence. Les complots, c'était bon pour les X Files. Ici, les gens savent très bien qu’on les espionne. Coup de fil cellulaire, mail, achat par CB, compte en banque, pamphlet sur un blog, opinions sur des forums, tout est enregistré et peut servir ensuite. Ils le savent, mais sont fatalistes. C’est comme ça, on y peut rien. Et puis, ils adorent tous ces bidules. Ils ne peuvent désormais plus s’en passer. Essayez de leur retirer leurs portables par exemple et vous allez voir ! Alors, plutôt que d’en être privé, ils acceptent le revers de la médaille. Tout cela confirme l’analyse finale du film Zeitgeist, qui va encore plus loin en évoquant de futures puces implantées dans le corps de chaque être humain avec cet effrayant commentaire :

- Ces éléments totalitaires ne seront jamais imposés de force au peuple, mais le peuple les réclamera.
Effrayant car vrai. Si des puces de ce genre, griffées Apple ou Google, sortaient, il y aurait des ruptures de stock dès le premier jour !


Le fan de Naruto

Jpop Trash Naruto

Le fan de Naruto traîne un énorme problème qui fait toute sa connerie : il est jeune ! Il a entre 10 et 14 ans ; d’autres plus âgés lisent ce manga évidemment, mais ce n’est qu’une lecture parmi tant d’autres. Le fan de Naruto, lui, ne lit que ça. Sa jeunesse l’handicape dès le début car, ne connaissant encore rien du monde réel et extérieur, le moindre truc sortant un peu des sentiers battus l’émerveille.
Plantons rapidement Naruto, héros de l'histoire : 12 ans, cheveux décapés au Belle Color, yeux (lentilles ?) bleus, voix de travesti et habité par un ténia à neuf queues pour compenser l'absence de la seule et unique qui soit utile à un homme digne de ce nom. Ça vous rappelle quelqu'un ? Et oui, le véritable fils caché de Gackt, c’est Naruto !
Habillé d’une casaque orange style « prisonniers de Guantanamo », d’une paire de sandales d’obèses et d’un bandeau métallique collé sur le front histoire de protéger la cicatrice de sa lobotomie, son seul point faible, il a autant de charisme que ses fans !
Manga piquant tout à Dragon Ball Z et Saint Seiya (remplacez « chakra » par « cosmo-énergie » ou comparez toutes ces histoires de palier à atteindre afin de progresser en puissance et vous verrez…), rempli à ras-bord de personnages torturés par leur crise d'adolescence, entre apprentissage et rivalité avec un éternel ennemi, la licence de Masashi Kishimoto aura réussi à abreuver des millions d’esprits stériles assoiffés, véritables terres arides prêtes à absorber la moindre goutte de liquide pour les fertiliser, même si c’est de la pisse !

La vie du fan de Naruto est un vaste parcours du combattant dans laquelle tout lui est inspiré par ses idoles inconditionnelles. Doté d'un sens du dessin qui laisse à penser qu'il tient son crayon « Naruto », obtenu en cadeau dans Animeland, avec un moignon il clamera haut et fort qu’il travaillera dur comme Rock Lee pour s'améliorer, contre vents et marées, contre cloques et cals, seul dans sa chambre, en gâchant des quantités impressionnantes de papier. Tant d’arbres coupés pour « ça »…
Il s'identifie à chaque personnage en fonction de son ego et de la situation qui l'arrange. S'il se retrouve, comme 90% des groupies de Konoha, dans les derniers de sa classe, il prétendra que Naruto l'était aussi, et puis d'abord, il a réussi à obtenir son diplôme en battant un prof à lui tout seul !…
Il se sent trop fatigué ? Ce n’est pas à cause de la nuit dernière passée à brailler à tue-tête les endings de la série, non. Il s'imaginera qu'il est, comme Kakashi, un grand ninja amorphe, blasé par la vie, et qu’il est tellement puissant que ça l'épuise !…
Il a réussi son premier contrôle de maths depuis le début de l'année ? Il est donc comme Shikamaru, un surdoué de la vie capable d'échafauder des stratégies dignes d'Hannibal. Et on peut aller loin dans le raisonnement tant Naruto foisonne de personnages rêvés par un public transparent et avide d’identification puisque n’ayant aucune personnalité propre.

La vie de ces fans est un vide absolu. Mais ces derniers aiment leur vide et ne veulent vivre que dans leur vide. Naruto n'a fait que dérégler une populace hébétée qui était déjà en pleine perdition.
Vous entendez souvent parler de ces gens qui veulent se rediriger dans des études supérieures en japonais et qui, à défaut d'un souvenir impérissable, ne laisseront que l’empreinte de leurs fesses molles sur les bancs d'une école merdeuse. Les fans de Naruto sont une sinistre engeance de ce phénomène. Ecoutez un seul épisode, et vous comprendrez. Des séquences résolument longues pour générer un maximum de profits où les « Sou desu ka ? », « Saa, ikuzo » et autres « Datte bayo » sont devenus, de par leur fréquence et leur unique fonction de bouche-trous dans le script, de véritables cris de guerre scandés inlassablement par des moutons qui sacrifieraient volontiers père, mère, et leur chien baptisé « Akamaru », pour s'offrir une opération visant à leur brider les yeux.

Quant il n’admire pas sa magnifique collection de figurines en plastique véritable, il regarde les animes en DVD ou qu’il a téléchargé. Il les a pourtant déjà vu des dizaines de fois et les connaît par cœur mais qu’importe, le lavage de cerveau Naruto, c’est trop bien !
Une fois ses anime épuisés, il se précipite sur sa console à 400€ pour jouer au jeu vidéo Naruto en version importée, parce qu’attendre la sortie officielle européenne, c’est trop dur. Bien sûr, il ne comprend rien à ce qu’il y a de marquer à l’écran mais qu’importe, passer pour un crétin Naruto, c’est trop bien !
La nuit, il rêve qu’il est Naruto, qu’il fait des double-saltos vrillés avec frein par rétro-pédalage, et surtout qu’il défonce la gueule de tout le monde, parce que la vengeance Naruto, c’est trop bien !
Le fan de Naruto est un ninja… Enfin il croit qu’il est un ninja alors il s’est déjà pété trois fois la jambe en voulant imiter son héros. Mais qu’importe, le Mercurochrome qui fait des croûtes Naruto sur ses genoux, c’est trop bien !…
Bien évidemment, il connaît tous les noms de techniques et d’attaques du monde de Naruto. Et en japonais s’il vous plaît ! D’où une certaine fierté à en savoir le plus possible pour épater tous ses copains à la récré…
Les faux-monnayeurs, dans le temps, étaient condamnés à être immergés dans un bain d'huile bouillante. Qu'en est-il des faux japonais qui mériteraient que l'on passe une loi au Parlement autorisant à les plonger vivants dans une étuve remplie de ramen qu'ils bouffent juste parce que Naruto fait pareil ? C'est dans ces moments-là qu'on aimerait avoir le fameux 49.3 sous le coude…

Petit crochet sur LA fan de Naruto, car les femmes sont hélas également la proie de ce ninja à deux balles. On la reconnaît assez facilement sur les forums, elle est aussi très jeune et particulièrement stupide. Fan de Harry Potter, Gazette et de Tokio Hotel, elle dévore en plus les mangas yaoi et est une experte dans l’écriture de fan-fics de cul se caractérisant par un cruel manque d'originalité et un langage sms soutenu. Elle raffole d'histoires d'amour entre les personnages de son manga culte se terminant par de romantiques bukkake et autres enculades sur un arbre perché… Comme elle le répète sans arrêt : - « Nyaaaa, Sasukééééééé sama é croo booooooo !!!! » Si seulement elle mourrait…
Elle retrouve sur MSN ses copines, elles aussi fans de yaoi, de Tokio Potter, de Harry Hotel et de Norauto, et elles partent dans des délires porno pour finir par s’engueuler parce que, non, la vraie femme de Sasuke, c’est pas sa copine, mais elle !…

Il existe deux occasions incontournables d'observer en direct de quoi le fan de Naruro est capable : les sites de scantrads et Japan Expo. Sur le premier, les fans les plus viciés sont devenus de véritables ogres, incapables de se satisfaire des derniers Shippuden parus au Japon. Il leur faut des scans ultra-récents, le mieux traduit possible, à partir des quelques traductions vaseuses repêchées sur des forums américains. Décalage horaire oblige, ils sont capables de veiller très tard pour les obtenir. Après tout, ils ne doivent pas se lever le lendemain matin pour aller bosser…
Là-dessus, s’il y a bien une chose que le fan de Naruto ne supporte pas, c’est quand il rencontre un autre fan s’apprêtant à lui « spoiler » la suite de l’histoire. Furieux, il prend alors devant son écran ce qu’il pense être une pose de combat, mais fait plus penser à un mec constipé poussant de toutes ses forces, et menace de le menacer de mort… N’ayez pas peur, comme ces débiles ne pratiquent aucun sport, il n’y a jamais de blessés. Du virtuel, comme leur vie…
Mais en attendant les prochains scans, leurs débats pèsent encore plus lourds qu'eux : où est passé Sasuke ? Est-ce qu'Orochimaru est mort ou simplement plus vivant ? Pourquoi tous les personnages ont-ils des sandales d’obèses ? Ce sont dans ces discussions stériles qu'ils ont l'occasion de restituer leurs connaissances si durement amassées au fil des 400 premiers épisodes. Ils se tapent dessus, virtuellement encore, chacun défendant « sa » vérité personnelle comme un chien son os.
Sur les nombreux forums, le fan de Naruto n'est pas original pour deux sous dans son pseudo. Lorsqu’il s'inscrit, si le pseudo « Sasuke » est déjà pris, il prendra SaSuKe, Sasucesek ou Sasucekouille… Nous vous épargnons les variantes pour Kakashi...

Heureusement, il y a un week-end dans l’année où le fan de Naruto largue son ordinateur et rejoint la vie réelle. Il s’en va flotter avec d’autres étrons humains comme lui dans les latrines de la bêtise humaine : Japan Expo. Ses trois plus beaux jours de l’année, soigneusement préparés pendant 362 jours (+ 1 les années bissextiles), se résumeront à acheter des mangas, DVD, T-shirts, jock strap, le bandeau Konoha bleu, le bandeau Konoha noir, le bandeau Konoha pailleté etc. Le tout à l'effigie de ses ninjas favoris, évidemment, claquant ainsi ce qu’il appelle « son » argent mais qui n’est que celui de ses parents donné en échange d’avoir rangé sa chambre la veille.
Une fois les divines merdes achetées, il porte avec fierté le bandeau de Naruto, écrit ses devoirs qu’il ne fera pas dans son agenda Naruto, se promène avec des kunais en plastoc sur lui etc. C’est rassurant.
Bien entendu, il ne manquera pas de passer sur le stand Kana, qui propose, gratuitement, des masques en carton recyclé, peints à la va-vite, et accrochés par une ficelle derrière les oreilles pour tenir… Il sait pourtant qu’il aura l’air encore plus con que d’habitude avec ça sur la tronche mais il ne peut y résister, et puis c’est gratuit ! A Japan Expo, un truc gratuit est aussi rare à trouver qu’un cosplayeur avec un Q.I. à trois chiffres…

Se voiler la face à l'aide d'un bout de carton, voilà en effet la seule solution viable pour ne plus voir sa sale gueule, mais la satisfaction est vite remplacée par le dégoût de voir se balader partout des clones de Naruto qui ont 15kg de trop par fesse et 500gr de moins par hémisphère cérébral... Somme toute, tout se compense.



Le Wowiste


Jpop Trash Wow
Depuis quelques années, plus précisément depuis l’adaptation du RPG papier WOW en M.M.O.R.P.G sur le Net, le monde libre se doit d’affronter une nouvelle calamité des temps modernes : le wowiste.
Le wowiste aime à se présenter comme ce qu'il est, à savoir un rebut de la société, mais aussi dingue que cela puisse paraître, ce n’est pas le système qui l’a rejeté, non. Il a lui-même pressé le bouton du siège éjectable social. Et oui, parce que, pour se faire jeter, il faut déjà se faire remarquer. C’est comme sur un forum, on ne bannit jamais quelqu’un qu’on ne voit pas et comme notre wowiste n’est rien du tout dans la vie réelle, aucun risque qu’il attire l’attention. Il s’est lui-même détaché de « CE » monde, comme il dit souvent, qui ne lui convenait pas ou plus. Le wowiste préfère amplement vivre dans les univers imaginaires de Tolkien et autres tarés qui voyaient des lutins un peu partout sans même avoir besoin de prendre du LSD…

Le wowiste a démarré sa folie solitaire tout jeune avec les classiques Livres Dont Vous Etes Le Héros, des jeux de rôles de table où l'on fait semblant d'avoir de l'imagination et quelques films tels que Conan, Legend ou Willow. Ce fut la révélation en pleine puberté. Il rêvait tout fort, habillé d’un simple pagne en bas et d’une armure étincelante en haut, qu'il était en train de sauver des elfes-femelles à moitié dénudées et des princesses, toujours avec un décolleté démesuré, séquestrées dans un château à plusieurs niveaux par une bande de vilains gobelins qu’il finissait par massacrer à grands coups de hache ou de pouvoirs magiques. Ce n’était pas bien méchant et il aurait pu s’en sortir une fois adulte. Mais voilà, Internet est arrivé et avec ça, les jeux online. Ce sera son bonheur et son malheur en même temps.
Sa vie réelle, qui n'était pourtant déjà pas très passionnante, s’est donc achevée dès sa première partie online. Socialement parlant, il est mort. Plus rien n’a d’importance désormais. La télé, les infos, la musique, les livres, les films, ses rares amis etc. Tout ça est mis au placard. La troisième guerre mondiale pourrait éclater, il ne serait même pas au courant. Du moment que son PC et que sa connexion ADSL fonctionnent, tout va bien. Même ses RPG qu’il aimait tant auparavant sur ses consoles, c’est terminé. Elles prennent désormais la poussière dans un coin, il ne songe même pas à les vendre sur Ebay, complètement aspiré qu’il est dans son monde virtuel. Et puis il faudrait se déconnecter de WOW... Seule la question des femmes est restée identique chez lui. Il n'en a pas plus avant que maintenant...

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le wowiste n’est pas vraiment fan des nouvelles technologies, se limitant désormais à deux choses : sa ram et son espace disque dur, pour pouvoir mettre ses extensions afin d’agrandir son univers et, par conséquent, rencontrer encore plus de gens inintéressants comme lui, souvent des geeks ayant des masses corporelles à trois chiffres. Ben oui, rester à suinter derrière son écran pendant des heures en se nourrissant de chipitos au fromage et en buvant du Coca, c’est pas ce qu’il y a de mieux pour la ligne…
Le wowiste est un parfait winner dans son univers. Ça le change. Vous comprenez maintenant pourquoi il refuse de revenir à la réalité... La moyenne d’âge des utilisateurs varie de l’adolescent pré pubère ou attardé au cocu désabusé et dépressif traversant la crise de la quarantaine. Tous partagent le même point commun : faire des rencontres avec le sexe opposé. On se sent nettement plus courageux derrière son écran que devant la personne, mais ATTENTION !! Ils ne savent pas que les trois-quarts des persos féminins qu'ils croisent sont en fait d'autres hommes, et dans le même état de délabrement corporel et mental qu'eux. Ces pauvres nœuds s’imaginent tous draguer des petites minettes de 18 ans, ou moins, ayant la même gueule que leurs avatars...

Le wowiste, qui reste une énigme pour nous tous, a quand même le privilège d’être une thèse et une antithèse à lui tout seul, car même si on peut saluer le courage qu'il a de gâcher sa vie de son plein gré, on ne peut s’empêcher de se foutre de sa gueule de le voir se réfugier dans un univers bâtit par des R.L.R (Real Life Rulor) qui le spolient pour lui taxer plus de fric et finir de peaufiner un véritable empire capitaliste dans le vrai monde. Dans son gigantesque univers virtuel, le wowiste se croit libre et débarrassé de toutes contraintes humaines mais ce n'est qu'une prison dans lequel il paye pour qu'on l'y maintienne et qui, niveau superficie, se cantonne au 6m² de sa chambre...



Le Geek


Jpop Trash Geek
Le pro Linux

Le pro Linux est comme tous les reconvertis. Qu’il soit ancien fumeur, végétarien depuis peu ou nouvel adepte d’une religion quelconque, il se sent coupable et honteux de son passé. Avant, le pro Linux était chez Windows, mais il a vu la lumière du dieu Tux et maintenant, il voit ! Depuis ce jour, il est sûr et certain que son système est le meilleur, il n’y a pas à revenir là-dessus. Il fait partie des élus. Désormais, il se sent investi d’une mission évangéliste et porte donc la bonne parole partout où il passe. Et casse les couilles.
La moindre de ses images est en png. On se retrouve donc très vite avec lui avec des photos de plusieurs mo chacune. Il soutient activement le logiciel libre. A l’écouter là-dessus, on pense à Jean-Pierre Coffe. D'après lui, quoi de plus beau que ces p’tits artisans qui programment tous seuls à la louche dans leur coin, puis mettent à disposition de tous sur le Net leur produit, gratuitement, pour que tout le monde puisse l’utiliser. L’utiliser et peut-être également tenter de se faire remarquer par un éditeur afin de le commercialiser, parce que bon, c’est bien gentil, mais ce n’est pas l’altruisme qui paye le loyer. Le logiciel libre est une bonne chose, tant que le programme n’est pas un gros succès. S’il en est un, on voit nos désintéressés de service se muer en de féroces capitalistes, prêts à bouffer le monde entier et à marcher méchamment sur la sainte communauté dont ils sont issus. C'est le problème de ce genre de discours cloisonné, il ne peut y avoir d'évolution sans trahison. On peut au moins reconnaître une qualité à Bill Gates : jamais il n'a retourné son débardeur ; dès le début, son seul et unique désir a toujours été de vendre ses produits aux plus offrants.
Linux permet aussi à une poignée de foireux de se réapproprier l’informatique comme elle le fut il y a de cela 25 ans. Rappelez-vous, à l’époque, pour tripatouiller un ordinateur, il fallait avoir, au minimum, 19/20 en math, porter de grosses lunettes et avoir un visage en ébullition. On les voyait dans Incroyable Mais Vrai de Jacques Martin, ils réalisaient les six faces du Rubik’s Cube en moins de 20 secondes et ne s'exprimaient que par mono-syllabes. Chez eux, dans leur chambre aux rideaux toujours tirés et sentant le renfermé, ils avaient un IBM de 30kg et codaient déjà comme des fous en monochrome sur des supports K7 audio. De vrais mutants ! Linux, c’est un peu ça, mais en version couleur et USB ; c’est le retour de l’informatique pure et dure et uniquement accessible à un public restreint et aguerrit. Installer Ubuntu avec Wubi? Ça va pas non? Trop simple! Partitionner soi-même son disque dur, c'est tellement plus compliqué...
Le pro Linux adore régner sur les forums consacrés, section dépannage des newbies, c’est toujours la plus fréquentée… Suivant leurs malheurs, il leur pond un pavé de cent lignes de codes pour faire les mêmes effets visuels que Vista. Parce que neuf fois sur dix, les nouveaux adeptes veulent retrouver sur leur OS gratuit fraîchement installé les mêmes fonctions que leur Windows. Ça valait vraiment le coup de changer de camp… Enlevez tous les gens qui sont sur Linux uniquement par snobisme et vous diviserez par deux le nombre d’utilisateurs dans le monde entier.

Le pro Linux clame partout qu'il préfèrerait qu’on lui coupe une jambe plutôt que de faire tourner un programme made in Microsoft. Hélas, quand on va chez lui, on constate toujours que son ordinateur principal a Windows comme système d’exploitation, et le dernier en date. Il se jette d’ailleurs dessus dès que Billou commercialise un nouvel OS. Bien qu’anti Microsoft primaire, il adore frimer la première semaine devant tout le monde en disant qu’il a la nouvelle édition de Vista 7 XP pack 12 NT. Curieusement, on ne le voit pas aussi excité lorsque Ubuntu sort une nouvelle mouture de son système. Pour un soi-disant puriste, ça la fout mal mais il faut savoir que Linux répond uniquement aux fonctions premières d’un PC : travailler ! Et oui, à la base, un ordinateur, c’est pas fait pour jouer. Y’a les consoles pour ça. Mais comme notre pro Linux est un hardcore gamer irrécupérable, et que les boîtes d'édition de jeux se foutent complètement des systèmes gratuits, il sera à jamais l’esclave soumis de Microsoft et se devra de toujours avoir la dernière version en date de Direct X pour faire tourner ses jeux de cons online où il laisse libre court à sa violence (Counter Strike ou Call Of Duty) et autre mythomanie latente (Sims). Et pour éviter les erreurs de compilation de Wine (sorte d'émulateur Windows sous Linux qu'ils possèdent tous, si c'est pas de l'hypocrisie ça…), et foutre ainsi en l'air sa partie sacrée du soir, mieux vaut avoir l’original. Linux est une couverture pour lui, même s’il ne se l’avouera jamais. Il est comme ces « anciens » alcooliques qui boivent en cachette mais fustigent ceux qui sont encore ouvertement dans la bouteille…
Si vous croisez un pro Linux et qu’il commence à vous bassiner sur le fait qu’il faut arrêter d’être sur Windows, demandez-lui sur quel système d’exploitation tourne son World Of Warcraft, puis éteignez votre cigarette dans son œil… Ça le calmera de suite.



Le pro Mac

Le pro Mac, ou « pommé », est comme tout membre de communautés minoritaires, très engagé et très sectaire. Il hait les pro Windows et tolère de justesse ses petits camarades pro Linux, autres « rebelles » aux cheveux gras de l'informatique.
Qu’il soit riche ou surendetté, comme tous les Français, il n’hésite pas à s’offrir le dernier modèle de Mac Mini Book G78. Pourquoi 78 ? Parce qu’il est 78 fois plus cher qu’un PC ayant les mêmes capacités ! Et oui, entrer dans la secte Apple, ça se paie. Ça a démarré dans les années 80. A l’époque, le particulier qui voulait faire de la PAO de qualité avait deux solutions. La première, c’était de s’acheter un Atari ST Mega 4 et son imprimante laser. Coût total : une brique. La seconde, c’était de se payer un Mac et son imprimante laser. Coût de l’achat : dix briques ! Les différences ? Négligeables mais les possesseurs de Mac ne voulaient rien savoir. Eux étaient des pros de la PAO, ils étaient l'élite ; les autres n’étaient que des amateurs, même si on écrivait mieux qu'eux ! Même chose en musique, où le Mac est solidement implanté.
Vingt ans après, ça n’a pas changé. Comme le pro Windows qui pense que c'est le logiciel de marque qui donne le talent, le pro Mac pense lui que c’est le prix qui rend pro. Utilisant son 6ème crédit à la consommation consécutif, notre banane s'offre la reine des pommes pour rejoindre le verger, car oui, les possesseurs de Mac en achètent pour la simple raison que « les pros en utilisent tous ! » Il pourra donc utiliser son ordi de pro à 2500€ pour consulter ses mails comme un pro, taper ses CV de demandeur d’emploi pro sous Word et naviguer en pro sur des sites de cul pro, et avec Internet Explorer parce que Safari a encore quelques problèmes sur les machins en Java, Flash et autres médias…
Le reste du temps, il travaille sur son Mac. Il n’a pas trop le choix d’ailleurs car s’amuser sur Mac, faut vraiment le vouloir. Essayer de trouver des programmes de téléchargement, des codecs, et surtout des jeux, est un défi quotidien pour lui.

La nouvelle vague de pro Mac, arrivée par l'iPhone, ou par lassitude des plantages incessants et autres virus tenaces qui pourrissent son PC depuis des années, est sans doute la pire. Persuadés de changer de vie en même temps que d'ordinateur, ces nouveaux convertis oublient tout de leur passé mécréant et moqueur envers leurs quelques amis qui buvaient du cidre depuis le Mac Classic. Après leur chemin de croix (pèlerinage à l'Apple Store, achat de « OS X pour les nuls », inscriptions sur tous les forums Mac du Net…), ils commencent leur propagande, devenant, comme tous les dévots fraîchement convertis, plus pro Mac qu'un pro Mac ; tout en péchant régulièrement sous couvert de manque de compatibilité Mac-PC. Les vieux réflexes ont la vie dure. Après quelques années de tâtonnements, ces fidèles de la dernière heure découvrent qu'ils peuvent eux aussi customiser l'apparence de leur OS jusqu'aux moindres détails et se retrouver, comme tous les amateurs de tuning PC, avec un bel écran de beauf-otaku-geek.
Prix élevé oblige, la mentalité de snobinard-bobo du fan de Mac rejaillit à chacun de ses investissements et sa santé mentale ne dépend que du modèle d'iPhone qu'il utilise. « Quoi, tu n'as pas un iPhone 40ème génération ? » C’est vrai, comment survivre sans voir des films sur son téléphone ? Et vu la durée de la batterie, mieux vaut que ça soit un court-métrage…

Elitiste, le pro Mac se trouve unique et exceptionnel. D'ailleurs le VRP international d'Apple, Steve Jobs, est lui aussi un homme exceptionnel à ses yeux. Comme Bill Gates en son temps, Jobs est adulé par des groupies fanatisées au possible et passe pour un innovateur de génie même s’il n’a rien fait depuis des années à part couler sa boîte plusieurs fois de suite…
Convaincu d'avoir connu l'illumination, le pro Mac se fait un plaisir sans cesse renouvelé de tacler les possesseurs de PC lambda, qui n'ont vraiment pas besoin de ça puisque leur sac à puces acheté à l'hypermarché du coin plante sans cesse, entre deux rêves où il se voit lapider à coups de pommes pourries ce voleur de Billou, devenu milliardaire en piquant toutes les idées d'Apple. Donc, les siennes… Ne lui dîtes quand même pas que le copier-coller, la souris et l'interface graphique furent inventées par Xerox et volées par Steve Jobs, il risquerait de s'énerver.



Le pro Windows

Le pro Windows est victime du syndrome de l’Amérique. Comme Sarkozy, il se prend pour un winner et ne vit, et ne jure, que par les entreprises gagnantes, de préférence celles du CAC 40 et surtout du NASDAQ évidemment. Quand un patron est multi milliardaire, il lui voue un culte. Bill Gates, malgré sa coupe au bol, ses débardeurs à losanges et sa tronche de membre à vie du club des anciens acnéiques, est son idole.
Le pro Windows hait les logiciels gratuits et libres. C'est une atteinte intolérable au « Marché »… Les siens sont tous des programmes phares et disponibles dans le commerce. Pour lui, la marque est gage de qualité et de résultat optimal ! Dans sa tête, c’est le programme qui a le talent et non la personne… Un bon article ne pourra s’écrire que sous Word par exemple. D’ailleurs, c’est ce que sous-entend également Microsoft à l’Education Nationale, en menace à peine voilée, afin de leur refourguer des licences d’Office plutôt que de les voir prendre des Openoffice : « Avec nous, Microsoft, vos enseignants préparent sérieusement l’avenir de leurs étudiants et auront ainsi de grandes chances de devenir milliardaires, même ceux de couleurs ! Avec nos concurrents par contre, c’est gratuit certes mais ce sont des amateurs et vous prenez le risque de gâcher le potentiel des élèves, surtout ceux de couleurs et vous ne voulez pas passer pour racistes n'est-ce pas ? N'est-ce pas ??? Il se peut aussi qu'à cause de votre éventuel mauvais choix, vous condamniez vos étudiants à devenir RMIstes à vie, qu'ils attrapent un cancer incurable ou que leur classe explose brusquement. Et ce sera de votre faute, à vous ! Alors, attention, faites TRÈS attention à ce que vous allez faire, nous ne vous le dirons pas deux fois… Signez là. »
Mais n’allez pas croire que le pro Windows paye de sa poche les coûteux programmes ! Ah non ! Comment le pourrait-il d’ailleurs ? Quand on est un petit commercial minable uniquement rétribué à la comm’ ou un grouillot en informatique, on a tout juste de quoi ne pas sombrer dans la malnutrition et payer son abonnement à Internet. Pour être à la pointe du progrès, il pirate comme un malade. Il lance Emule ou un client de Bit Torrent (des programmes en open source…) et va-y que je te télécharge le logiciel cracké en question ! Toujours la dernière version en date évidemment. « Adobe vient de sortir une nouvelle version de Photoshop, la 18.0.2 ? Mon dieu, je n’ai que la 18.0.1 !! Vite vite, il faut que j’upgrade !!! » C’est vital pour lui, même s’il ne sait se servir de Photoshop autrement que comme une visionneuse d’images. Autant utiliser un bulldozer pour enfoncer un clou…
Quand il ne trouve pas sur les réseaux de P2P ce qu’il cherche, il utilise une version d’évaluation qu’il a topé dans un Cd gratuit de promo et tente de trouver le serial code, se chopant au passage plusieurs virus dans les dents (niveau bouillon de culture, les warez sont pires que les hôpitaux…) mais il s’en fout, son Norton Antivirus cracké est là, même si sa mise à jour date de son installation. Ben oui, faut se connecter pour bénéficier des dernières définitions de virus et il pourrait se faire repérer… Courageux mais pas trop non plus.

Son PC ressemble à tout sauf à un PC. En bon beauf qu’il est, c’est un adepte du tuning, il possède tous les derniers gadgets tape-à-l’œil pour sa bécane, du système de refroidissement liquide aux néons internes la faisant clignoter comme une devanture de sex-shop. Avec ses tonnes de disques durs internes et externes reliés ensemble sur sa carte-mère dernier cri afin de stocker ses nombreux films de boules en format ISO, il peut donc crier fièrement qu’il a l’ABIT RAID… Son nombre de Go perso dépasse celui de tous les locataires réunis de son immeuble. D’ailleurs, il ne parle plus qu’en To…
Complètement parano et croyant qu’on le surveille alors qu’il n’est rien, il accumule les usines à gaz les plus inutiles et bouffeuses de ressources système mais donnant l'illusion d'être invisible : firewalls, navigateurs rendant soi-disant anonyme, antispywares et destructeurs de traces, ralentissant ainsi de plus en plus sa bécane jusqu’au moment où elle ne peut plus avancer. Croyant alors qu’elle est dépassée, il change de configuration, en moyenne tous les ans, et s’offre le dernier bi-processeur 64bits en date et utilisé par aucun logiciel à l'heure actuelle, une carte-vidéo à 1000€ dont il s'empressera d'exhiber les performances à coups de captures d'écran sur des forums de hardware spécialisés dans les concours de longueurs de bite, des barrettes de ram, un écran 24 pouces etc. Le tout à crédit. Il n’a pas le choix car, tout ça, il ne peut malheureusement pas le télécharger. Il se retrouve donc avec un PC haut de gamme qui lui sert à surfer sur le Net, chatter sur MSN, télécharger et relever ses mails… Il fallait bien ça.


Les Niketamers !


Jpop Trash Nike

Chaque époque a ses déchets chiés par les grandes villes. Dans les années 60/70, c’était les blousons noirs et autres loubards. A la fin des années 70, les punks les remplacèrent. Les 80’s virent arriver les skins suivis de leurs homologues crépus : les zoulous. Le début des années 90, jusqu’à encore aujourd’hui, a vu débarquer des hordes entières de cas sociaux totalement dégénérés : les niketamers, également dénommés racailles, caillera ou cailles.
Issus des quartiers dits défavorisés, ils n'ont jamais vraiment voulu s'en sortir, préférant pleurer sur leur sort et en vouloir au monde entier. La victimisation, voilà leur arme. C'est tellement plus simple ! Ces parasites revendiquent haut et fort leur inculture crasse, insultant, voire tabassant, ceux qui en ont à leurs yeux. Un simple port de lunettes ou un livre sous le bras est suffisant pour les en convaincre. Ils ne savent rien et ne veulent surtout rien savoir !

Leur quotidien est digne de celui d’un autiste : squatter les caves et leurs halls d’immeubles comme les rats qu’ils sont, fumer des oinjes, cracher par terre toutes les deux minutes (admirez les lacs de glaviots à leurs pieds), faire des roues arrière avec le scooter du grand frère, parler de grosses bagnoles qu'ils ne pourront jamais se payer, écouter du rap à plein volume, mendier une clope, des feuilles ou une poignée de centimes dans la rue, s'appeler par la fenêtre en hurlant alors qu'ils ont tous des portables dernier cri (le fameux sketch des Inconnus, "eh Manu, tu descends?" est encore très loin de la réalité) et emmerder en bande des filles ou des plus faibles qu’eux. Leur couleur de peau n’est jamais uniforme contrairement à la légende, on trouve de tout : marron, noir, blanc et même jaune ! Les cités du 13e arrondissement nous en fournissent la preuve quotidiennement avec des enfants d'ex boat-people jouant les mecs méchants, laids et cons à la fois, sans aucune reconnaissance pour leur terre d'accueil.

Les niketamers sont totalement imperméables à la pop japonaise. N’étant jamais sortis du territoire que sont leurs cités pourries, ils n'ont rien connu d’autre que les ersatz de musiques autorisées dans ces milieux, comme le rap, le R'nb et autres sous-merdes auditives faisant abstraction de la mélodie. Juste du beat, une ligne de basse surmultipliée, un sample en boucle, une boîte à rythme écrasante qui les lobotomise un peu plus à chaque pulsation et un pauvre texte de lamentations écrit par un type qui tient sur moins de 200 mots de vocabulaire. Par dégoût, ils évitent même le mot Jpop qu'ils remplaceront par Jmusic, qui fait plus « in » et américain…
Comme les gothiques ou les flics, les niketamers ont leur uniforme bien à eux. Ils sont très sensibles « à la sape » comme ils disent, et de marque obligatoirement… Casquette ou bonnet ressemblant à un slip recouvrant un crâne rasé à cicatrices, pyjama intégral qu'ils appellent « street wear », baskets que l’on distingue à plus de 100m et chaussettes de tennis remontées sur le futal. Quelle élégance ! Un doberman de sécurité y mordrait dedans à pleines dents ! Les plus classieux osent les associations de couleurs grotesques : rose en haut, jaune en bas. De véritables glaces vivantes parfum « vanille-fraise » ! La comparaison ne s’arrête pas là car, comme la confiserie surgelée, ils possèdent également un cornet et deux boules. Le problème, c’est que jamais personne ne les a sucés…
Ajoutons à cela quelques breloques flashy comme une grosse chaîne en or autour du cou, un diams ou deux boucles d’oreilles ressemblant salement à celles que porte leur petite sœur, une gourmette ou des chevalières plein les doigts. Que des trucs de gonzesse mais que eux voient comme un signe de virilité accrue… Ayant trop regardé le film Scarface, les niketamers se prennent pour des hommes avec pour chacun une énorme paire de couilles et font tout pour le prouver ! Quand ils travaillent, souvent comme livreurs de pizza ou chez Mac Do, c’est avant tout pour se payer une voiture, la plus grosse possible, et qu'ils exhiberont fièrement chaque ouikène sur le parking de la cité, avec toutes les portes ouvertes, capot et coffre-arrière inclus (même la boîte à gants et le bouchon de réservoir sont ouverts) et rap à fond la caisse. Auraient-ils tous une petite bite dans leur pyjama Nike ?
De toute façon, même sans leur panoplie de con, on ne peut les manquer. Ils sont bruyants, gueulent au lieu de parler et adorent reproduire entre eux les « mawashigeri coup de pied circulaire » qu'ils ont vu dans des nanars de karaté, ce qui constitue l'essentiel de leur régime cinématographique après les films de boules. Leur démarche chaloupée évoque une violente scoliose couplée à un épi de maïs dans le cul. Dans les bus et autres wagons de métro, même sans leur iPod dépouillé à une gamine de 14 ans, ils rappent tous seuls et font de la beatbox qu’ils associent toujours à de grands gestes avec les bras et les mains… De véritables sons et lumières à eux tous seuls!

Les conventions d’animation sont une de leurs sorties à ne pas rater et exactement pour les mêmes raisons que les manifestations d’étudiants. Tout d’abord, parce qu’il y a toujours des trucs à voler et surtout, y’a de la bitch ! Traduisez : des filles ! Après leur approvisionnement en shit, les femmes viennent juste après dans le classement de leurs préoccupations quotidiennes. Quiconque a vu ses blaireaux en train de draguer comprend pourquoi aucune nana ne les accompagne jamais. Quelle fille censée pourrait bien se laisser convaincre par ces macaques ?? Leur méthode de drague est hyper lourde et agressive. Tout de suite, ils parlent de cul et veulent peloter. Et attention, en cas de veste (dans 99,9% des cas), les niketamers deviennent méchants et insultent copieusement la malheureuse, la traitant de pute le plus souvent. Pour eux, une pute, c'est une fille qui couche avec les autres mais pas avec eux… A la définition « misère sexuelle », on devrait mettre la photo d'un niketamer dans le dico pour l'illustrer !
Les plus frustrés se rattraperont en violant à plusieurs une innocente qui aura eu le malheur de croiser leur chemin. Ils plaideront ensuite non-coupable devant le juge en arguant, dans leur langage très approximatif, que la victime les avait aguichés. Pensez donc, elle ne portait que deux pulls à col roulé sur elle, on voyait tout, c’était de la provocation… Et surtout, elle était consentante. C’est vrai que toutes les filles meurent d’envie de se faire prendre par 15 lâches en chaleur dans un local à poubelles…
Par chance, la plupart n'ont pas assez de cran pour aller si loin. Il n'y a qu'en bande qu'ils se sentent puissants. Individuellement, ce sont avant tout des minables complexés à mort. Ils se contentent donc de plusieurs branlettes frénétiques par jour. En fouillant le disque dur du niketamer branché Asie, on trouvera immanquablement, bien planquées dans un dossier secret, toutes les vidéos de Tila Nguyen et autres Bunko Kanazawa. Là-dessus, il est clair, il ne jure que par le hard bien trash. Les bikinis ou l’érotisme soft, c’est pas assez bandant pour lui. Ce qu’il veut, ce sont des filles se faisant défoncer contre leur volonté en couinant ensuite de plaisir parce qu’elles en veulent toutes, c’est bien connu… Ces vidéos lui servent pour ses nombreux transferts de personnalité quand il s’astique. En bon loser sexuel qu'il est, il s’imagine tringlant toutes ces bimbos les unes après les autres en les traitant de tous les noms. C'est une sorte de vengeance pour lui, ça l’aide à oublier tous les bides qu'il s'est ramassé et qui font qu'il est toujours vierge à son âge, situation qui risque de continuer assez longtemps encore…
Outre ce genre de vidéos, on trouve également des tonnes de mp3 qu’il n’a jamais écouté, mais comme c’est gratuit, il pompe tout ce qu’il trouve, même ce qu’il n’aime pas. Mentalité de crevard. Pas vu pas pris, il adore ça et parade ensuite devant ses potes, racontant ses exploits de voleur impuni. Les niketamers adorent la gratuité jusqu'à l'excès. Chez MacDo, on les voit prendre 50 serviettes en papier à chaque passage. Ne laissez rien traîner avec eux.

Leurs idoles Jpop sont toujours les mêmes : Zeebra, S-word, Soul’d Out, Dabo, Kumi Koda, Double, Crystal Kay, Namie Amuro et Hikaru Utada. Vous remarquerez que ces artistes ont tous en commun leur attirance vers les USA et sont les moins représentatifs de la scène japonaise. Plus les chanteurs sont laids, afro-américanisés et leur ressemblant, plus ils adorent. En fait, ils ne veulent écouter que du Skyrock mais chanté en japonais…
Cet engouement pour le R'nb est devancé par le rap qui avait déjà des antécédents criminels au Japon. Après le succès de Dragon Ash, on a vu apparaître des groupes plus mauvais les uns que les autres, et nécessairement arrogants et fiers d’eux-mêmes, car un vrai rappeur US est toujours mégalo. Tous les éléments qui font que le milieu hip-hop est gerbant et dégradant a donc été systématiquement reproduit par les rappeurs japonais :

- Attitude sérieuse et gueule de travers sur toutes les photos.
- Corps courbé (avec eux, l’homme retourne au singe après avoir tenté pendant des millions d’années de faire oublier ce passé douloureux)
- Son sans aucune originalité (avant ils piquaient les disques au Prisunic du coin, maintenant, ils piquent la musique dedans grâce au sampler !)
- Clips insultants pour l’image de la femme (gros plan sur des filles dénudées, chorégraphies vulgaires, attitudes machistes)

Dernier point qui les caractérise : une connaissance très limitée des charmes de notre belle langue. Il s’exprime, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit dans une sorte de bouillie mêlant le langage SMS à une syntaxe douteuse le tout enrobé de grossièretés et de néologismes issus des bas quartiers : « Nous, on est des djeunz ! », « Ce rap c trop d'la balle, cousin ! », « Cette noisechi, jl'a kiffe trop mon frère ! », « Eh, tu suces salope ? », « Sur la Mecque du Coran, c'est pas moi m'sieur l'agent ! » et une absence totale de culture générale. Leur connaissance du Japon ? Nulle ! Du japonais ? Ils savent déjà même pas le français… Par contre, les résultats des 15 derniers matchs de l'OM, no problémo !

Les niketamers parlent sans arrêt de respect mais n’en ont aucun pour rien ni personne et encore moins de tolérance. Les femmes ? Justes bonnes à sucer, faire la cuisine, torcher les mômes et qu'elles fassent honneur à leur mari ! Les homos ? On devrait tous les flinguer ces putains de pédés, sauf les gouines, parce qu’elles sont bonnes quand elles se broutent. Les flics ? A tuer d'urgence ! Les pompiers ? Ils ressemblent aux flics avec leurs uniformes, alors il faut les bolosser !... A partir du moment où vous n'êtes pas comme eux, vous devenez une cible. Etrange, ils prétendent haïr le Front National alors qu’ils ont le parfait profil du connard facho intolérant et borné pour y adhérer. Irrécupérables… Génération sacrifiée. Tout le monde les hait, à part les bobos qui ne se sentent plus pisser lorsqu'ils croisent pour de vrai de jeunes pauvres « comme à la télé » puisqu'ils en ont pas dans leurs beaux quartiers.
Les niketamers ne se rendent même pas compte que leurs rhétoriques de ghetto envoient une flopée de clients aux partis extrémistes. Ils creusent eux-mêmes leur propre tombe et la nôtre avec. Que va-t-on faire d’eux ? Avec un tel constat, comment s’étonner que des nabots parlent de les « nettoyer au Karcher » et fassent ainsi des points dans les sondages ?

Vous l'avez vu, c'est bien trash^^' J'espère que ça vous a plu.
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Der Kaïser
L'humour trop nul
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Jpop Trash Empty
MessageSujet: Re: Jpop Trash   Jpop Trash EmptyVen 26 Aoû 2011 - 16:47

Up, sinon je dépasse la limite de la longueur du message.
Place à l'endetté et au sarkozyste.


Le Sarkozyste


Jpop Trash Sarko
[spoiler]Le sarkozyste se reconnaît assez facilement. Passons sur les septuagénaires, survivants de la canicule 2003, qui forment la moitié de son public, pour nous concentrer sur les jeunes. Enfin, « jeunes » est un bien grand mot. Dans leur tête, ils sont déjà vieux…
Issu d'une famille plutôt aisée et n'ayant jamais connu de problèmes dans sa vie, son discours est toujours le même : tout va mal, c’est la merde, la France est ruinée à cause « des autres »… Avant, on disait « les étrangers », maintenant, ce sont « les autres ». C’est plus politiquement correct. Ce n’est jamais de sa faute à lui, ah non. Le sarkozyste est irréprochable. Il travaille dur (« pas comme certains ! »), paye beaucoup de taxes (« pour des faignants ne foutant rien ! »), et est privé de ses efforts. Vous remarquerez qu'il parle toujours de son fric, preuve qu'il en a. Le sarkozyste veut tout mais sans rien payer. C'est pourtant le principe même de la république mais pas pour lui. Il est surtout une victime, il lui faut toujours des boucs émissaires pour expliquer sa non-réussite. Cela ne vous rappelle-t-il pas le discours des fans du Front National ? C’est désormais une évidence : Nicolas Sarkozy dédouane tout un paquet de gens qui ne pouvaient se résoudre à voter le Pen avant ! Et ça marche ! Toutes ces années où ils n’ont pu exprimer leur véritable pensée réac jaillit à la puissance 1000 et feraient passer des frontistes convaincus pour des enfants de chœur ! Il y a beaucoup d’amertume et de revanche à prendre chez eux. A l’image même de leur champion finalement… N'oublions pas non plus tous ces traîtres qui ont voté en 2002 pour Le Pen, lui permettant ainsi d'accéder au second tour, et qui ont retourné leur veste en 2007 pour voter UMP. Voter Sarko, c'est voter Le Pen mais la mauvaise conscience en moins. Sarkozy doit son élection aux votes d'une poignée de racistes hypocrites.
C’est une véritable thérapie pour le sarkozyste et il s’en donne à cœur joie. Il peut enfin dire qu’il y a trop d’étrangers en France, qu’ils lui prennent tous ses sous, qu’il y en a marre de l’insécurité, que tous les fouteurs de merde sont basanés etc. Et en cas de réplique comme quoi il n’est qu’un facho, il sort son argument clé derrière lequel il se planque : « Vu les origines de Sarkozy, il ne peut pas être raciste ! » Comme si le fait d'avoir des origines étrangères mettait à l'abri de la haine. N’oublions jamais ce proverbe qui disait : « Un esclave devenu roi fera tuer tous les autres esclaves ! » A ce propos, les parents de Sarkozy auraient-ils été autorisés à poser le pied chez nous grâce aux lois promulguées par leur fiston adoré ?…

Le sarkozyste est un mouton à la base. Son gardien l’a bien compris. Il le flatte, lui fait comprendre qu’il est utile, que c’est lui le véritable moteur du pays mais qu’on lui a mis des bâtons dans les roues et qu’il va arranger ça. Il se sent gonfler à bloc, il a tellement besoin de se sentir utile, de croire en sa toute puissance lui qui n’est rien du tout toute l’année. Demain, ce sera lui le maître. Il attend ce jour avec impatience.
Les winners, et ceux qui se prennent comme tels, aiment Sarko. Le moindre chef de micro-entreprise saute dans le train en marche parce qu’il pense qu’avec lui aux commandes, il va enfin pouvoir dépasser ses 1500€ mensuels. Mais attention, lui qui éructe un peu partout que les Français sont des feignasses, il ne parle pas de travailler lui-même plus dur, ah non ! Quand il bulle dans un bureau, entre deux pauses-cigarettes où il en profite pour draguer les boudins de la compta, il faut le voir hurler à la mort lorsque l'on menace de faire sauter ses RTT. Et lorsqu'il est patron, ce sera à ses ouvriers de trimer plus. Faut pas déconner quand même ! Il est déjà bien bon d’embaucher et de nourrir ses ouailles en ces temps difficiles, faut pas tout lui demander non plus, déjà qu'il est écrasé par les charges… Ce que promet Sarkozy, ce n’est pas d’augmenter les salaires, c’est de donner plus de liberté aux patrons afin d’exploiter encore plus durement, mais légalement, leurs ouvriers et de vivre de leur sueur. Nuance !
Rappelons aussi que le terme « chef d’entreprise » ne veut rien dire, même s’il exercera toujours un certain prestige sur pas mal de naïfs. On le voit dans les hallucinantes réunions d’anciens élèves, 20 ans après, lors de la rituelle question : « Alors, qu’est-ce que tu fais comme boulot ? » Au milieu des fonctionnaires, magasiniers et autres chercheurs d'avenir, le chef d’entreprise signifiera toujours qu’on a réussi sa vie professionnelle. Ne vous laissez pas berner par ces cons et souvenez-vous que, de nos jours, on peut créer sa boîte avec 1€ de capital et que certains ouvriers en bleu de travail gagnent plus que pas mal de ces mini patrons qui se sont payés leur costard-cravate Armani à crédit.

Le sarkozyste ne tolère pas que l’on n’adhère pas à ses idées et si vous lui dîtes qu’il n'aurait pas dû laisser en gage sa cervelle au Mont-de-piété, il vous accusera de suite, à coups d'insultes et de grossièretés, d’être pour Ségolène Royal, même si ce n'est pas votre cas. C'est un réflexe chez eux. Ce sont des fanatiques. Regardez un comité de soutien sarkozyste ou un de leurs meetings, on se croirait dans une caserne militaire. Comme les frontistes, ils ont le culte du chef, ils adorent obéir et se prosterner devant plus fort qu’eux. Les Panurges recherchent toujours un guide, un leader dans lequel se reconnaître, s’identifier et qu’on suit jusqu’au bout, jusqu'à la chute. L’image a remplacé les idées. Ils soutiennent désormais un candidat charismatique. Son programme, ils s’en foutent, d’ailleurs, peu l’ont lu. Un peuple, un parti, un chef…
Lâche et trouillard, le sarkozyste excelle dans la dénonciation anonyme sur le Net. Dans les questions/réponses sur Yahoo, il colle des abus treize à la douzaine et prévient immédiatement la cyber-police dès qu'un post égratigne, même très légèrement, son héros. Il s'infiltre sur les forums « ennemi » et surveille en embuscade le moindre fait et geste afin de faire son rapport, toujours négatif. En bon français moyen, il aime appeler les flics. Il est de la race de ceux qui dénonçaient pendant l'Occupation allemande.
Le sarkozyste parle sans arrêt de « travailler plus » pour soi-disant gagner plus. Un véritable stakhanoviste ! Il est d'accord pour bosser 12h par jour, de rentrer tard le soir, d'être complètement crevé, de ne plus voir sa famille etc. Pour l'instant, c'est de la théorie, attendons de voir la pratique. On ne lui donne pas quinze jours à ce rythme avant qu'il commence à gueuler !
Que de pseudo stars pleines aux as comme Palmade, Bigard, Clavier, Arthur, Réno, Halliday etc. prennent parti pour Sarkozy, c’est pas grave, c'est même normal. Quand on gagne en moyenne 100 briques par mois, on a pas envie que ça s'arrête et, en bon nouveau riche, on se rue vers celui qui promet que cela ne s'arrêtera jamais. Mais que des sans-grades et autres foireux virtuels se lancent également dans la bataille pour une Droite dure et libérale en France, c’est tout bonnement hallucinant. On voit des blogueurs à tronche de premier de la classe, véritables larbins en puissance qui vont jusqu'à mettre leurs propres deniers pour la propagande de leur seigneur et maître, se prendre également pour des battants et choisissent le camp Sarko, parce qu’il est comme eux, il crée, il fonce !… Comme si un blog était quelque chose d'utile…

L’état actuel de la France mérite-elle une graine de dictateur ? Un complexé, un haineux, et qui, toute sa vie, n’a connu que le désir de prouver ce qu’il n’était pas ? A vous de choisir. La plupart des fumiers à la tête des pays ont presque toujours été élus très démocratiquement de toute façon, et avec des scores très élevés. On a le président qu'on mérite.
Dans les années 70, être au chômage était une honte. Alors certains votaient communiste pour se faire passer pour des travailleurs. De nos jours, on assiste à un phénomène faisant tâche d’huile : on voit des pauvres voter Sarkozy, juste pour se faire passer pour des riches. Plaignons-les ou rions de leur connerie parce qu’un pauvre votant à Droite, c’est exactement la même chose qu’un type se baladant les yeux bandés dans un marécage infesté de crocodiles !


L'Endetté


Jpop Trash Credit
Caste encore rare il y a de ça vingt ans en arrière, et presque exclusivement réservée aux casinos, l’endetté est en train de devenir chose courante de nos jours, voire même banale. Comme un RMIste, un sarkozyste ou un dealer, on en connaît au moins un à partir du moment où l’on sort un peu de chez soi. Dans leur genre, ils sont assez drôles et apportent même une bouffée de comique lorsqu’ils vous racontent leurs problèmes. Il est d'ailleurs assez difficile de ne pas rire de leurs malheurs puisqu’ils se sont eux-mêmes jetés dans la gueule du loup et avec un grand sourire.

L’endetté est la version moderne du damné et le pire, c’est qu’il connaîtra les tourments infernaux de son vivant. L’enfer viendra tout de même après une courte période de paradis. Y’a un minimum.
Les comportements ont changé. Ça peut faire très vieux con à dire, mais on était plus responsable de son budget avant. Le gros crédit a toujours existé, pour payer sa bagnole et sa maison Merlin. Mais le petit crédit ne servait que pour les jeunes couples qui démarraient dans la vie, à acheter la machine à laver, le frigo etc. Ça s’arrêtait là. On pouvait se faire plaisir quelque fois, mais après de longues économies, jour après jour, mois après mois, centime après centime… Il y avait même un certain plaisir à passer devant la vitrine où trônait « sa » chose ; on la regardait avec envie et on lui disait : - « Bientôt, tu seras à moi ! » Des sortes de longs préliminaires avant l’orgasme final.
Désormais, on se fait plaisir tout le temps et le crédit est utilisé pour tout et surtout à sauver les apparences, à ne pas passer pour un sale pauvre : appareils, vacances, cadeaux de Noël... C’est la culture des loisirs qui veut ça. C’est à ce genre de chose que l’on mesure à quel point les gens sont désormais irrémédiablement conditionnés par la société de consommation. Ils n’ont plus qu’un verbe à la bouche : acheter. On le voit avec les soldes et des pétasses qui cherchent des magasins à dévaliser, les mêmes truies qui s’habillent à crédit et se déshabillent au comptant… Elles ne savent pas précisément ce qu’elles veulent comme article, mais quelle importance ? Elles trouveront bien une merde quelconque à acheter. La seule chose dont elles sont sures, c'est qu'elles veulent posséder quelque chose. Une fois à la maison, les fringues sont déballées, vaguement regardées puis rangées très vite. Ça n’a plus grand intérêt. Ce n’était pas l’article qui était excitant mais l’acte d’acheter en lui-même, de claquer son fric. Pour combler un manque quelque part, certains sombrent dans la boulimie, l’alcoolisme, le cosplay ou la came ; d’autres trouvent un exutoire dans les achats frénétiques. C’est libératoire ; éjaculatoire même !

Parlons du fameux « pouvoir d’achat », sujet dont tous les policards se sont emparés ces derniers temps, ce qui est tout de même assez consternant. Et oui, la préoccupation actuelle des Français n’est pas de perdre son job, de devenir SDF ou de choper un cancer, mais le fait de ne plus pouvoir acheter. Pauvres cons va... Pourtant, lorsqu’on se rend dans un supermarché du loisir et autre magasin d’électronique, les caisses débordent de clients pressés de payer et de repartir avec leurs gros cartons sous le bras. Et tout est bon pour ça. Certains font passer leurs désirs d’acquisition avant de payer leur loyer ou leur bouffe... Regardez dans les rues, fringues de marques, portables dernier cri à l'oreille, voitures énormes et flambant neuves. On a pas vraiment l'impression d'être dans un pays en crise...
L’allocation de rentrée scolaire de septembre aussi ne sert qu’à ça. Saviez-vous que les magasins vendant de la camelote électronique triplaient le nombre de leurs vendeurs pendant la première quinzaine de septembre juste pour faire face à cet afflux de clients trop heureux de claquer un argent providentiel et qui aurait dû, normalement, servir à l’éducation du p’tit Kévin ? On aurait pu les payer en nature avec des livres de classe et cahiers mais non. De toute façon, ils seraient allés les revendre le jour même dans une boutique d’occasion…
Malgré le passage à l’euro, quand on regarde bien, le pouvoir d’achat a même augmenté ces derniers temps ; simplement, il y a trop de choses à acheter désormais et on ne peut pas tout avoir dans la vie et c'est bien là le problème car les gens veulent tout et tout de suite ! Ils veulent ressembler à ces stars au compte en banque sans limite dont on les intoxique toute l'année dans les magazines people et autres émissions racontant la vie des très riches. Les lamentations des Français sur la baisse de leur pouvoir d'achat, c’est juste de la frustration.

Quels sont ces objets achetés ? Toujours les mêmes ! Des merdes inutiles, dont la seule fonction est d'être achetées, et très souvent des machins pour plastronner. L’écran HD par exemple, c'est la nouvelle convoitise des beaufs. Le plus grand possible évidemment, et tout ça pour quoi ? Oh pas pour regarder Citizen Kane, les possesseurs de home cinema dans ce genre ont presque toujours des goûts de chiottes en matière de film et ne connaissent que les blockbusters ricains et autres Dragon Ball Z en DVD. De toute façon, écran de 36cm ou de 8m, si un film est mauvais à la base, c'est pas la taille de la lucarne qui va l'améliorer hein... Non, c’est juste pour frimer devant leurs amis qu'ils achètent ça. Ils font ensuite des soirées où ils invitent le plus de monde possible uniquement pour montrer leur aquarium géant. « Ça c’est ma maison, ça c’est ma femme, ça c’est mon fils, ÇA C’EST MON ECRAN HD !!! » Bon, ils vont devoir manger des nouilles pendant 6 mois afin d'éponger leurs dettes, et le petit Kévin entrera au collège avec son même vieux cartable « JO Paris 2012 », lui promettant ainsi une année scolaire plutôt rude…
Mais quand même, quel pied ! Rendez-vous compte : toute la petite famille regarde la Star Ac en HD ! Enfin, c’est ce qu’ils croient. Gâchez leur plaisir en leur révélant qu’à l’heure actuelle quasiment aucune chaîne, sauf quelques exceptions comme Canal +, ne sont diffusées en HD mais toujours en PAL, ce qui fait que leur image est moins bonne que sur écran cathodique mais comme ils y connaissent rien du tout à ce charabia technique et qu’ils se sont surtout auto-convaincus qu’ils voyaient la vie en HD…

Les crédits, c’est comme une carte bancaire, on a pas l’impression de payer et on ne se rend pas compte du coût de la vie. C'est fait pour d'ailleurs, comme ça, on dépense beaucoup plus. Le liquide restera toujours le meilleur indice pour savoir gérer son budget.
S’offrir son écran, c’était enfantin pour notre futur endetté. Tout s’est fait en 48h, livraison comprise. Un véritable rêve éveillé. Lors de l’ouverture du crédit, on lui a même filé 1000€ à claquer à sa convenance. Ce sont les fameux crédits revolving à 18%. Il a mis le pied dans le piège à loup mais il ne s’est rendu compte de rien. Au contraire, il y a pris goût. Après tout, il ne doit débourser que 100€ par mois pour l’instant, c’est rien. Cercle vicieux. On commence par l’écran HD puis il s’aperçoit, en regardant un bon Di$ney en famille que le canapé est un peu mité, alors il va chez Cuir Center pour s’offrir le salon complet en véritable peau de culturistes. Mais en revenant, il a constaté que la voiture était devenue bien petite, à moins que ça soit ses gosses qui n’aient trop grandi… Il ne va pas faire pour eux ce qu’il a fait pour le toutou l’été dernier quand même, à savoir les abandonner sur une aire d’autoroute. Alors il ira prochainement chez un concessionnaire s’acheter un gros veau familial, style 4x4, pour le bien de tous…
L’endetté a toujours une bonne raison pour s’offrir un truc maousse et l’art de faire passer le bonheur de sa famille avant tout alors que c’est uniquement pour satisfaire son ego et soigner ses complexes d’infériorité.

Les dossiers de surendettements explosent en ce moment et cela ne va pas s’arranger dans les années à venir. La nouvelle génération est encore pire. Ils ont tout eu dans leur vie, leurs parents leur ont tout cédé, et ils en ont pris l’habitude : consoles valant la moitié d’un SMIC, baskets et fringues en plastique mais vendues au prix de la zibeline, iPod etc. Epargner pendant plusieurs mois ? Et puis quoi encore ? Non, il le leur faut tout de suite ! De toute façon, le temps de faire ces économies, le bidule en question risquerait d'être démodé, alors... Comportement de gamins gâtés et pourris à l'excès. On le voit dans la rue ou les supermarchés, avec des mômes à qui il manque toujours 10 centimes pour en faire 11, pauvres pourrait-on penser, mais portant toujours un salaire moyen complet de haillons fashion sur le cul... Au lieu de renoncer à leur junk food ou leurs clopes, ils s’humilient à faire la manche avec un culot monstre, en comptant sur les autres pour se payer leur merde. Ce qui compte, c’est de posséder la chose. Immédiatement. Et qu’importe la manière. Les voilà les prochains agneaux sacrificiels du crédit !

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, l’endetté est une friandise de choix pour des racheteurs de crédits. Il s’est rendu tout seul à l’abattoir, et désormais, il doit fournir le couteau en tendant sa gorge. On lui propose de prendre un autre crédit pour rembourser tous ceux qu’il a déjà contracté. Absurdité des choses, mais il n’a pas le choix. Ses besoins d’argent chroniques, toujours plus grands, ont fait le vide autour de lui. Il n’a plus d’amis ni de famille et quasiment tout son salaire part dans ses remboursements. Il ne peut plus vivre. Il se sent harcelé, le simple fait d’ouvrir sa boîte aux lettres le soir en rentrant l’emplie d’effroi. Que va-t-il encore lui tomber dessus aujourd’hui ?
L’organisme de rachat de crédit le libère de ses tourments sur le coup, une sorte de répit dans la chambre de tortures. Le bourreau s’accorde une pause pipi, mais c’est pour mieux revenir plus tard, en meilleure forme. Au lieu de rembourser 800€ par mois pendant quatre ans, notre endetté devra désormais en sortir 500 mais pendant onze ans ! Plus c’est long, plus c’est bon !

Des salauds les organismes et autres racheteurs de crédits ? Oui, évidemment, et les gens qui font ces métiers là sont des sadiques en puissance. Ils savent parfaitement ce qu’ils font et ce qui va se passer. Ils apportent le malheur et ruinent des existences entières. Et ils aiment ça ! C’est comme être huissier. On ne peut pas passer sa vie à mettre des familles entières sur le trottoir sans y prendre du plaisir quelque part. « On y peut rien, c’est la loi ! » diront-ils pour se justifier. La Gestapo disait la même chose…
Et puis, ils n’ont pas inventé ce système, ils en profitent, nuance ! Ce ne sont jamais eux qui vont chercher le client mais le client qui vient toujours les trouver. Et oui, il fallait y penser avant. Les usuriers à l’ancienne, ceux qui vous cassaient les jambes ou les pouces en cas de non-remboursement, étaient finalement plus humains que ces fumiers en col blanc qui détruisent indirectement et à petit feu. La véritable « voyoucratie » est toujours bien habillée, souriante et a un diplôme de commercial dans la poche.

Toujours est-il que, mis à part pour les gens ayant emprunté du fric pour s’établir à leur compte ou s’acheter un petit chez soi histoire de poser son cul, il n’y a aucune pitié à avoir pour les autres, aussi cruel que ce soit. A mort les blaireaux qui veulent la plus grosse bagnole en bas de la cité ! A mort les lobotomisés qui rêvent de flinguer du terroriste sur PS3 ! A mort les bobos fauchés qui se sont payés un Iphone alors qu’ils n’ont même pas d’amis à appeler ! A mort les pouffiasses qui craquent sur des bottes Gucci ! Ils ont les huissiers au cul ? Leurs biens vont être revendus à 30% de leur valeur ? C’est bien fait pour leur gueule ! Faut pas jouer les riches quand on a pas le sou. Consommer, oui ! Mais avec intelligence et sagesse, et ne pas céder au moindre caprice crée par la publicité, l’envie et l’orgueil.
Comme disait Victor Hugo : une dette est pire que l’esclavage car le maître ne possède que votre personne, mais le créancier, lui, possède votre dignité.
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