Seul dans les rues

Sujet: Seul dans les rues Jeu 1 Nov 2012 - 19:30

Alex déambulait dans les rues de Shi. Le fond de l'air était frait, et le soleil couchant donnait à la ville un air magique. Il avait passer toute les journées à se préparer, et à présent il était en route.

[Flashback/ À midi le jour même]

- Alors tu part aujourd'hui?
Alex soupira, c'était la neuvième fois aujourd'hui que ça soeur lui posait la question, elle avait peur de le perdre, il le savait, mais il était sur que tout se passerait bien, il avait un bon pré-sentiment.
- Oui... Et Dingo sera là en cas de problème.
Il désigna le Carapagos qui jouait non loin de là et pris une autre boucher du gâteau a la vanille qui refroidissait dans son assiette.
- Et puis je ne peux pas rester enfermer ici toute ma vie! Je veux savoir ce qu'il y à sur l'autre îles et Dingo vas m'y mener.
-Cara!

[Fin du flashback]

Il avait décider de partir de nuit pour éviter les pokémons aquatiques (et aussi pour éviter la foule de personne vivant a Shi), selon lui ceux-ci dormiraient au moment du trajet. Il ajusta sa bandoulière et vérifia que la pokéball de Dingo était toujours dans sa poche. Ses doigts effleurèrent la boule froide et lisse et il eu comme toujours ce même frisson.
Il adorait son pokémon, et c'est pour cela qu'il voulait parcourir le monde, il voulait renforcer ce lien, et en tisser d'autre, avec des pokémons ou des humains. Dans quelque instant il serait au bord de mer, et son aventure débuterait pour de vrai.
Il murmura quelque chose et accéléra le pas.

Sujet: Re: Seul dans les rues Ven 9 Nov 2012 - 9:42

Le soleil s’était couché depuis peu et la nuit s’installait tout doucement lorsqu’Atalée s’assit sur le sable blanc immaculé. La pleine lune était haute dans le ciel, illuminant, ainsi quelques étoiles. De petites vagues clapotaient doucement sur l’eau, quand d’autres un peu plus grosses, se cassaient sur les rochers aux extrémités de la plage. Atalée si sentait bien. Elle aimait souvent venir ici pour se ressourcer et réfléchir. A part elle et sa noctali Séléna, personne ne se trouvait sur la plage, le calme régnant en maître.

La jeune fille aux yeux gris souris observait, comme à son habitude, tout ce qui l’entourait. Vêtue d’un pantalon jean clair qu’elle avait retroussé un peu plus haut que la cheville,et d’un pull assorti à ses yeux, en cachemire avec des ailes dans le dos. Atalée enfonça ses pieds, nus, dans le sable fin, et, fermant les yeux, elle huma cet air iodé qu’elle aimait tant.

Des images lui revinrent alors en mémoire. Elle se voyait, plus petite, sur cette même plage, par un après-midi ensoleillé, avec son grand-père, jouant entre les vagues. Son grand-père, un homme profondément bon, au sourire chaleureux. Elle perçut également un éclat de rire, innocent, enfantin. Son grand-père était mort, depuis deux ans. Le décès de ce dernier avait profondément touché Atalée car la jeune fille était d’un naturelle très sensible, d’autant plus qu’elle avait toujours entretenue une relation, presque fusionnelle avec lui. Un lien très intime s’était tissé au fur et à mesure des années.
Les yeux toujours fermé, une larme silencieuse glissa le long de sa joue, vint se lover dans le creux de sa bouche entre ouverte, et finit par tomber, se perdant dans l’immensité de la mer.

Séléna, comprenant le mal être de sa maîtresse, vint frotter son flanc contre sa cuisse, et posa sa petite tête sur son coude pour la réconforter.
La jeune fille aux yeux gris souris rouvrit les yeux et esquissa un faible sourire à son pokémon, voulant lui faire comprendre qu’elle allait bien. Atalée cajola la noctali, ne souhaitant pas repenser à ses souvenirs douloureux.

Séléna leva la tête en même temps que sa dresseuse pour constater qu’une silhouette se dirigeait vers leur direction. Atalée, curieuse de savoir qui était cet homme et ce qu’il faisait sur la plage à cette heure, pour le moins tardive, le regarda approcher avec attention.

Sujet: Re: Seul dans les rues Ven 9 Nov 2012 - 10:36

Début de soirée. La nuit m'avait l'air doux. L'air qui entrait par la fenêtre à guillotine de ma chambre avait cette odeur de fin de soirée que j'aimais bien. Il m'arrivait, des soirs comme ça, de sortir pour trouver un peu de silence. Et c'était très bien parti pour. Je venais de finir le travail qu'on m'avait donné pour le Lundi suivant, au Lycée. Je commençais juste à me relire quand Louise, ma petite soeur adoptive, demanda à Alice, mère de substitut elle aussi, de lui allumer la télé. S'il y avait bien un truc que je n'aimais pas faire, c'est regarder cette boîte à images insipide et ennuyeuse. Ce machin nous impose des images sans nous permettre de les modifier ne serait-ce qu'un peu. Les livres, eux, sont l'inverse parfait. Les images se dessinent devant nos yeux, on peut les modifier à foison. Pourquoi, alors, est-ce que tout le monde se ruait devant ce petit écran insignifiant ? Bah. J'avais abandonné l'idée de comprendre depuis longtemps.

Ce fut quand la musique du jeu télévisé "Excellangues" retentit dans la maison, accompagnée de la voix criarde du présentateur et les images des présumés sourires niais des candidats me parvinrent que j'abandonnai même l'idée de rester ici ce soir. Alice s'inquiéterait un peu, comme d'habitude, que "son" Léo sorte à cette heure-ci. Mais bon. Elle n'avait qu'à faire un effort, un peu, essayer de comprendre ce qu'on ressent quand quelque chose vient nous déranger alors qu'on a besoin de toute notre concentration. Non, ça, ça lui échappait. Bref. Je balançai mon exposé sur la couronne périurbaine de Doublonville (le genre de truc dont tout le monde se fout éperdument~), empoignait mes critériums, deux, voire trois si je voulais finir la soirée, ainsi que mon cahier à grands carreaux d'un côté, et à portées de l'autre.

"-Alice ? "

"-Qu'est-ce qu'il y a, mon Léo ?"

Raaah, ne m'appelle pas comme ça, merci. Je n'appartiens qu'à moi même. Je crois. Alors merci de me laisser tranquille.

"- Je m'ennuie. Je sors. Je reviens quand j'en ai envie. D'accord ?"

"- C'est hors de ques... Rhoo, mais quel sale gamin."

Blam. Une porte de claquée, une. Non mais, elle n'avait pas à en plus me dire ce que j'avais le droit de faire. Elle n’était pas ma mère que je sache. Juste une "titulaire". Alors, j'allais où je voulais quand je voulais. Point. Et oui, j'étais de fort mauvaise humeur, ce soir. Ca me passerait. Je me dirigeais tranquillement vers la plage. La petite voix ne fit aucun commentaire, sans doute avait-elle peur que je m'énerve pour de bon. Et voilà que j'en reparlais comme si elle était autre chose que le fruit de mon imagination. Bref.

J'arrivai à mon si cher remblais. A force, j'avais presque une place à mon nom, ici. Juste sous le drapeau Yokubain. Au dessus du sable qui commençait peu à peu à se bleuter. Les Krabby ne soufflaient plus de bulles, la température devait être trop fraîche. Personne en vue de là où je me trouvais. Je pouvais ranger ces lunettes qui, depuis toujours, formaient un obstacle à ma vue. Les ophtalmologues diraient ce qu'ils voudraient, j'avais dix à chaque oeil. Et personne ne le savait mieux que moi. Ca me faisait du bien, pour une fois, de découvrir mes iris améthyste aux reflets dorés. Il était bien rare que ça m'arrive, alors autant en profiter.

Que je disais. Juste sous mes pieds se trouvait une jeune femme. Elle ne m'avais sans doute pas remarqué. Et plus loin, là bas, un homme, que j'aurais classé dans la même tranche d'âge que moi. Même nous devions tous les trois être approximativement à deux ans de la majorité. Je repris à la hâte mes binocles, qui se trouvaient bien en sécurité au fond de ma poche. Personne n'avait à voir ces yeux. J'en faisais une maladie. Mais même, c'était dans mes principes.

Mince. Mince-mince-mince-mince. Ah, évidemment. Au seul moment où je craignais que l'on voie mes yeux, il fallait que mes deux pieds gauches à la place des mains se réveillent. Je venais de gracieusement balancer mes lunettes dans le sable. C'est pas vrai, quel crétin. Et voilà, j'étais condamné à avoir l'air idiot avec mes cheveux devant les yeux jusqu'à ce que je les ramasse. En espérant que le Noctali n'y prêterait pas attention.

"-Mademoiselle...? Pourriez-vous..."

Elle leva le regard vers moi. De grands yeux gris souris, larmoyants. Bon. Mission du soir : récupérer ces foutues lunettes avant qu'il leur arrive malheur. J'avais comme aide : Une fille en pleurs, moi, et Statice. Bon, autant faire simple.

"-Excusez-moi."

Je me contentai de passer par les escaliers. La solution la plus évidente est souvent la meilleure. Je récupérai les deux précieux morceaux de verre taillés et polis, montés sur un morceau de métal. Oui oui, des lunettes, quoi. La fille derrière moi m'intriguait plus qu'autre chose. Qu'est-ce qu'elle avait à pleurer comme ça ? Pas que ça me regarde, mais puisque je n'avais que ça à faire...

"-Puis-je vous demander... Ce qui ne va pas ?"

L'interrogeai-je, reprenant l'air habituel que j'avais avec ces binocles. Le silence était parfait, vraiment. C'était rare que Yokuba ne soit pas animée. Remarque, il n'était pas très tard, les animations nocturnes et restaurants ouvriraient d'ici quelques minutes, pas immédiatement. Statice apparut d'elle-même pour profiter de ce calme plat. Nous étions tous les deux dans notre élément. Et là-bas, le jeune homme s'était bien rapproché. Peut-être s'arrêterait-il. Peut-être pas. Peu importe.

[HRP : S'il y a quelque chose à modifier, n’hésitez pas à me le dire ! je sais que je fais souvent des erreurs~]

Sujet: Re: Seul dans les rues Ven 9 Nov 2012 - 16:29

C'était bien la peine de venir en soirée pour éviter les gens...
Il soupira et s’arrêta. Devant lui la mer, calme et pourtant... Il sentit son ventre se serrer, l'hydravion de ces parents était encore là quelque part, sous les vagues. Une larme coula sur sa joue. Il n'avait que très peux de souvenir de ses parents, presque tout ce qu'il savait sur eux, c'était ce que sa sœur lui avait dit. Il essuya sa larme avec le revers de sa manche et fit quelque pas de plus dans le sable, ce dernier crissait sous la semelle de ses baskets.

Il s’arrêta de nouveau cette fois-ci son regard se posa sur les deux adolescents qui parlait en bord de mer, il hésitait, non pas par méfiance, mais plutôt par ce qu'il était pressé de ce jeter a l'eau. Depuis combien de temps attendait-il se moment ? 5Ans ? Plus ? Il ne le savait même plus. Peut-être par ce qu'au fond de lui même il avait toujours voulu découvrir d'autres horizons...
D'un autre coté Alex aurait bien voulu faire connaissance avec les deux jeunes personne et leur pokémon. Après tout, peut-être pourraient-ils l'aider a rejoindre Seikan.
Il avança encore, jusqu'à être au bord de l'eau, tout en restant a distance, et bien que le 'couple' semblait l'avoir remarquer, ils ne semblaient pas vraiment prêter attention a l’intrus que représentait Alex .
Il récupéra la pokéball de Dingo dans sa poche et le libéra, le Carapagos apparu dans l'habituel éclaire rouge.

-Je fait quoi ?

Quand il ne savait pas quoi faire, ce qui arrivait plutôt souvent, Alex laissait son pokémon décider à sa place, et généralement c'était payant.
Dingo fit quelque mètre dans l'eau et regarda son dresseur avant de revenir vers lui en nageant. Il plongea ses yeux dans ceux de son maître et pencha sa tête sur le coté. Alex l'imita. Il avait toujours trouvé drôle d'imiter son pokemon. Ce dernier semblait intrigué par les adolescents et commença a se dirigé vers eux.

-D'accord... C'est toi qui voit.

Il avança au raz des vagues

-Mais pas trop longtemps, on a des choses a faire après...

Le Carapagos se retourna, et fit quelque bulle d'eau avant de repartir encore plus vite, si bien qu'Alex du accélérer le pas.
En arrivant il remarqua que la fille pleurait. Il ralenti, espérant ne pas arrivé au milieu d'une dispute de couple. Il se racla la gorge, pour signaler sa présence et lâcha un «Coucou » timide, dingo quant à lui fit quelque bulles. Il jeta un oeil vers la fille qui devait avoir son age:

- Ca va pas?

HRP:

Sujet: Re: Seul dans les rues Sam 17 Nov 2012 - 15:34

[Vraiment désolé de ne pas avoir posté plutôt, j'en ai pas eu le temps ni la possibilité... ^^']

Atalée tourna de nouveau la tête pour replonger dans cet atmosphère serein qui lui plaisait tant. Elle prit une poignée de sable dans sa main, le remuant doucement. Elle hésitait entre retourner chez elle, n’ayant pas envie que la personne qui se dirigeait vers elle, aussi gentille soit-elle, brise cette " bulle " qu’elle s’était créée. Cependant, l’endroit lui procurait un bien fou.

La jeune fille entendit une voix, qui s’adressait à elle. Atalée se retourna, surprise de se trouver en face d’un garçon près d’un monticule de sable avec une gardevoir. Elle qui croyait être seule à cette heure sur la plage. Depuis combien de temps se trouvait-il là ? Etait-il entrain de l’épier ? Ce jeune homme devait bien connaître les lieux car aucuns touristes ne s’aventuraient ici en dehors des heures de pointes.

Il possédait des cheveux noirs en batailles, et des yeux… La jeune fille eu du mal à les discerner, mais elle cru voir dans ses prunelles des éclats dorés. " Bah, ça doit être le reflet du soleil couchant ou quelque chose comme ça " pensa-t-elle, intriguée par les iris du jeune homme.

Atalée essuya rapidement ses larmes. Gênée qu’on la surprenne ainsi. Réservé, elle n’aimait pas montrer ses sentiments. Lui aussi paraissait embarrassé de la trouver dans cet état et s’excusa avant que la jeune fille pu ouvrir la bouche.

" - Non, je vous en pris, qu’y a-t-il ?

Le garçon récupéra, ce qu’il devait sûrement chercher. A savoir ses lunettes. Puis demanda pourquoi elle pleurait. Atalée se doutait bien que le jeune homme allait poser cette question. Non pas quelle eut été un peu peu trop prévisible. Quoique. Mais elle se mordilla l’intérieur de la lèvre, hésitant à lui répondre franchement. La jeune fille n’aimait pas déballer ce qu’elle avait sur le cœur à ce parfait inconnu. Le garçon avait pourtant un air confiant. Elle prit sa noctali dans les bras, pour se donner un peu de contenance, et esquissa un sourire qu’elle espérait crédible aux yeux du jeune homme.

Atalée n’eu pas le temps de répondre à sa question. Que l’autre garçon aux cheveux blanc comme la neige, s’approcha d’eux, un carapagos à ses côtés. Il arriva à leur niveau avait un « coucou » amicale. Et interrogea la jeune fille sur son état. La jeune fille les regarda, amusée que les deux jeunes hommes ce préoccupe ainsi d’elle, bien que ne la connaissant pas.

- Bah ! s’exclama-t-elle. C’est gentil de vous inquiéter, mais je vais bien. Juste de vieux souvenirs, quelques peu douloureux qui refont surface. Mais je ne préfèrerais pas en parler. Puis-je vous demander ce que vous faites ici ? » Demanda-t-elle pour changer de sujet.

Elle ferma les yeux, et pensa une dernière fois à son grand-père. Rouvrant les yeux, elle sourit, un sourire sincère, vrai. Et déclara aux deux garçons qui lui faisaient face :

-Au fait, je m’appelle Atalée. "

Sujet: Re: Seul dans les rues Sam 17 Nov 2012 - 16:25

HRP:

C'était bizarre. J'avais déjà vu des filles pleurer, évidemment. Mais pas sourire immédiatement après en déclarant qu'elles allaient bien. Elle avait eu un passé douloureux... Je n'avais aucun mal à me figurer ce que cela pouvait signifier, ayant été moi-même très peu chanceux là-dessus. Le type au cheveux blancs, accompagné de son Carapagos, avait pris le temps de s'arrêter lui aussi. J'avais répondu à ses salutations par un bref signe de main, n'ayant pas spécialement envie de trop discuter. On ne brise pas un silence aussi parfait.

L'horizon commençait à s'assombrir un peu. Mais tant pis. J'étais bien venu pour en profiter, après tout, et j'avais pu voir le couchant dans toute sa splendeur. Toute bonne choses a une fin. Et ce soleil, là-bas, qui se reflétait dans mes verres, n'avait de cesse de me rappeler ces yeux que je ne tenais de personne. Enfin, pas que j'aie spécialement envie d'en parler.

"- Puis-je vous demander ce que vous faites ici ? "

Nous interrogea-t-elle, moi et le type au Carapagos. Question indiscrète s'il en est, mais tant pis. Je n'étais pas non plus venu pour des activités illégales, hein.

"- Personnellement, je suis là parce que je n supporte pas le bruit. Et il se trouve que ce n'est pas le cas de ma... Famille."

Déclarai-je, remarquant que j'avais dû chercher mes mots pour la fin de ma phrase. Je désignai le petit cahier à musique d'un signe de main en continuant :

"- En fait, je compose beaucoup, et les endroits bruyants... Enfin, tu comprends."

Elle, elle ferma les yeux, comme pour ravaler ses larmes. Puis elle sourit d'une manière différente de la première fois. Un sourire moins faux. Tant mieux. Je m'assis sur le sable, à quelques mètres d'elle et du type aux cheveux blancs.

"- Au fait, je m’appelle Atalée. "

Atalée. Joli prénom, bien que la signification m'en échappe. Bah, ce n'était pas vraiment important. Je rajustai mes lunettes dont les verres étaient encore couverts de sable par endroits.

"- Leo. Leo NothernWoods. Nous venons d'Unys, Statice et moi. J'habite ici depuis deux ans à peu près. "

Je redoutai la question "Tu es ici avec ta famille ? ", mais bon. Je n'avais qu'à pas préciser d'où je venais. Et puis, ça ne me ferait pas de mal de causer un peu, ce soir. L'inspiration se faisait parfois très rare chez moi. Statice sembla très intéressée par la jeune fille. Elle la toisait de ses grands yeux rouges. Bizarrement, cette Gardevoir avait le don de soit réconforter, soit mettre absolument mal à l'aise. Personnellement, c'était plus la première possibilité qui me concernait. A voir pour Atalée.

Enfin, moi, j'étais plus intrigué par le dresseur au Carapagos. La petite tortue bleue semblait en avoir à revendre, c'était très clair. Je finis dans un élan de courage par me relever pour m'en approcher.

"- Il a un nom, ton Pokemon ? C'est la première fois que j'en rencontre... Remarque c'est une espèce éteinte, mais bon. Tu es dresseur, donc ?"

Je n'allais pas étaler ma science sur les Pokemon fossilisés au risque de paraître plus ennuyeux que je ne l'étais, mais c'était très tentant. Chez moi, je n'avais que deux Pokemon rares mais bien existants. Un Pokemon fléau, un Pokemon empathique. La dernière question visait à mieux cerner le personnage. Peut-être que si la réponse était positive, j'aurais à le combattre un jour. Enfin, pas ce soir. on avait une demoiselle en pleurs, c'était pas le moment de mettre la plage à feu et à sang...

Sujet: Re: Seul dans les rues Mer 21 Nov 2012 - 15:11

"- Bah ! C’est gentil de vous inquiéter, mais je vais bien. Juste de vieux souvenirs, quelques peu douloureux qui refont surface."

Alex comprenait parfaitement ce que la jeune fille ressentait, car les mêmes émotions l'avait tourmenté quelque minute plus tôt. Ce n'était donc rien de grave, et Alex se sentait soulager. Ensuite elle questionna les deux garçons.

"- Puis-je vous demander ce que vous faites ici ?"

Alex hésita a répondre, ce qui laissa le temps au binoclard de répondre à sa place. Il cherchait à s'isoler pour composer... Pendant qu'il expliquait qu'il ne supportait pas le bruit de sa famille le jeune Rox regardait tours a tours les personnes et pokémon présents. Tout d'abord, il y avait un gardevoir, d'après ce qu'Alex savait ce pokémon psy était puissant et très intelligent, il en conclu donc que son dresseur, le binoclard au cheveux en vrac, devait donc être plus doué qu'il en avait l'air. Ensuite ses yeux se posèrent sur la fille qui pleurait quelque temps au par-avant, et qui souriait, faussement ? Dans ses bras elle tenait un noctali, une des multiple évolution d'Eevee, ses parents avait un moment étudier ce pokémon étrange évoluant d'une façon différente en présence de pierre ou d’environnement différent.
Quand l'autre adolescent eu finit de parler, Alex répondit a son tours a la question :

- Je... Nous, nous apprêtions à traverser.

Il désigna l’horizon d'un geste de la main

- Pour aller sur l'autre île, je veux en apprendre plus sur les pokémons, mes défunts parents étaient scientifique, je veux suivre leurs voies.

Il soupira.
Alex espérait qu'on allait pas lui poser plus de question sur ce voyage, et encore plus qu'on ne tente pas de l’empêcher de se jeter a l'eau, au sens propre comme au sens figuré.
Et la jeune fille repris :

"- Au fait, je m’appelle Atalée. "

C'était un joli nom, et Alex se demanda où il tenait ses origines car il ne l'avait jamais entendu avant. Le binoclard.

"- Leo. Leo NothernWoods. Nous venons d'Unys, Statice et moi. J'habite ici depuis deux ans à peu près. "

Le nom de son pokémon était celui d'une fleure, en revanche, il était sure de ne jamais retenir le nom de famille de Leo. Ce dernier venait d'unys, Alex voulait voyager, et il se retint de demander comme c'était là-bas. Il était sur que des pokémon unique y vivaient.

- Moi c'est Alexy. Je suis Yokubain de naissance.

Leo se leva et se dirigea vers lui, et lui demanda s'il était dresseur, et d'où venait son carapagos.

-Dingo ? Oui, c'est un carapagos, sa mère a été recréée a partir de vieux fossiles. Et pour répondre a ta question, oui je suis un dresseur débutant.

Il se tourna vers Atalée,

-Toi aussi non ?

Alex se demandait depuis combien de temps les deux autres avaient leur pokémons, Leo avait l'air de connaître pas mal de choses, peut-être qu'il pourrait lui apprendre deux trois truc.

Sujet: Re: Seul dans les rues Jeu 10 Jan 2013 - 17:21

Spoiler:

Atalée regarda attentivement le jeune homme aux lunettes, tandis qu'il lui répondait. Ainsi il composait. La jeune fille se demanda s'il jouait également. Pour sa part, Atalée adorait jouer du violon. Ne serais-ce que la beauté de l'instrument la fascinait. Léger, robuste. Ce n'était pourtant rien aux sons qu'il produisait.

Elle aurait aimé lui demander, si oui, de quel instrument jouait-il. Mais la jeune fille se ravisa. Ce n'était pas un interrogatoire.

NothernWood, hein ? " Bois du Nord " littéralement. Etant donné que le dénommé Leo venait d'Unys ( une région assez boisée ), Atalée en comprenait l'origine.

Atalée reposa donc ses yeux sur la Gardevoir qui accompagnait Leo. Ces iris rouges la fixait intensément mais la jeune fille aux yeux gris ne se sentait nullement intimidé. Au contraire, ce Pokémon dégageait une chaleur intérieure agréable.

Atalée se tourna cette fois vers le jeune homme aux cheveux blancs comme neige.

Elle fut quelques peu prise de compassion pour lui, ayant perdu ces parents. Il parlait d'ailleurs de traverser la mer, pour aller sur l'autre île. Seïkan sûrement.

N'étant là que depuis peu, la jeune fille n'avait pas encore eu l'occasion d'explorer les environs et elle se demanda si elle ne ferait pas bientôt de même.

Le dresseur au Carapagos se prénommait Alex.

Atalée observa Leo et Alex tour à tour. Les deux garçons étaient bien différents. Physiquement bien sûr, mais encore plus pour ce qui était du caractère.

Leo paraissait réservé, calme, parfois un peu dans la lune. La jeune fille l'imaginait bien entrain de dévorer un livre ou encore jouer l'une de ses compositions. Alex quand à lui semblait plus... Vif n'était pas vraiment le mot mais s'était le seul qui venait à l'esprit d'Atalée. Ce qui était sûr c'est qu'il rêvait d'exploration.

Peut-être que Leo aussi ? En tout cas il ne le montrait pas. Le jeune homme aux lunettes écoutait les explications d'Alex.

Finissant de parler avec Leo, Alex se tourna vers la jeune fille et lui demanda si, tout comme lui, elle était une dresseuse.

" - Oui et non, répondit-elle. C'est-à-dire que j'apprécie les combats entre dresseurs, mais je ne cours pas après les badges d'arènes.

- Et toi Leo ? reprit Atalée, intéressée.

N'attendant pas que ce dernier réponde, elle enchaina en demanda à Alex :

- Ça ne me regarde pas tellement, mais... Enfin que cherches-tu là-bas Alex, au juste ? "

La jeune fille le savait, elle était trop curieuse de nature. A croire qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle sourit une fois de plus aux deux garçons.

" Quel hasard de s'être croisés ici tout les trois " songea-t-elle. " Mais le hasard fait bien les choses, non ? "

Sujet: Re: Seul dans les rues Dim 27 Jan 2013 - 16:19

Le dresseur au Carapagos venait de faire mention d'une "autre" île. Un autre ? Il m'avait toujours semblé qu'aucune de celles qui entourait Yokuba pouvait être digne d'un intérêt quelconque. Toutes, du moins, selon ce que j'en savais, n'étaient que des petits rochers couverts de sable et habitées par des Pokémon marins. Ou alors, il parlait d'Hoenn, ou de Sinnoh ? ... Oh, et puis, ce n'est pas comme s'il était vital de le savoir. Il partirait en exploration, point.

Autre chose mit un peu plus de temps à frapper mon esprit : "Mes défunts parents". Alors comme ça, ce jeune homme était orphelin. Eh bien... Une coïncidence assez impressionnante. Oui, je n'étais orphelin que de mère, mais à voir l'état de mon père... Je me considérais comme orphelin pur et simple ayant trouvé une famille adoptive idéale sur Yokuba. Enfin, on me l'avait légèrement imposée, mais ce n'était pas pour me déplaire. Ma mère comme ma soeur, si parfois, elle se montraient insupportables, n'en étaient pas moins vraiment adorables.

Une question qui m'était apparemment adressée me sortit de mes pensées, puisque, pour changer, je venais encore de m'y perdre. "Et toi, Leo ?". J'étais censé être en mesure de répondre alors que je ne savais déjà plus de quoi on parlait. C'est là où l'inconscient peut se montrer bien utile. Si je ne me trompais pas-pourquoi me tromperais-je ?-, il s parlaient de combats d'arène, s'ils étaient dresseurs débutants ou non, etc. Elle n’attendit pas ma réponse et relança immédiatement la discussion sur un autre sujet. Je la comprends. Je ne suis en effet pas un sujet très passionnant. Mais…

« - Hum. J’imagine qu’il ne doit pas être évident de se faire une idée de mon niveau en se fiant seulement à ce que je semble être, haha. Enfin, pour faire court, je compte partir d’ici un de ces jours, et revenir avec le titre de champion d’arène en main… »

Rien ne m’empêche de faire de même.

« - Enfin… J’essaierai. Quitte à essuyer des échecs par kilos. Tout ce que je cherche, c’est un avenir qui… Pourrait me faire oublier ce qui l’a précédé. C’est un peu bizarre, quand on y pense… »

Je réajustai mes lunettes. J’avais presque eu l’impression que la jeune fille aux yeux limpides avait entraperçu mes iris l’espace d’un instant. Qu’aurait-elle pu penser ? Après tout… ce ne sont pas à proprement parler des yeux d’enfant de mauvaise augure. En y repensant bien, même, je finissais pas oublier le pourquoi de ma peur de voir et être vu. Bah… je me lancerais dans mes débats intérieurs plus tard. Il est sans doute fort impoli de fixer les pieds de son interlocuteur quand celui-ci attend une réponse concluante, et ce, juste parce que l’on est perdu dans ses pensées grises et fades.

Je tournai le visage vers le large. La brise chargée d’Iode soulevait le sable, se mêlant à mes cheveux. Alex avait bien raison. C’était là un vent idéal pour se lancer à l’aventure. Mon tour viendrait, à moi aussi… Le jour où ce vent soufflerait de nouveau, peut-être ? Il n’était pas sans me rappeler cette espèce de Melteme, ce vent chaud qui balayait les côtes Sud d’Unys, dont celles de Renouet où j’avais fait une partie éprouvante de ma vie. Cette époque me manquait peut-être un peu…

~Mais tu sais éperdument qu’elle est perdue.

J’esquisse un sourire, ignorant dame conscience. J’ai soudainement une impression, comment dire ? D’irréel, peut-être, de flottaison. Voilà, il y a un peu de ça. En fait… Rencontrer des personnes différentes de nous est parfois plutôt distrayant. Peut-être un peu plus que de rester enfermé à écrire, écrire, écrire sans rien faire d’autre ? Oh, sûrement pas… je me relève, époussetant ma veste qui a pris le sable. Sans cesser de fixer l’horizon, je reprends la parole.

« - Alex… Que comptes-tu trouver, là bas ? Et qu’entends-tu par ‘L’autre Île’ ?… » Déclares-je, sur ce même ton terne et monocorde, quoiqu’un peu plus articulé en raison du vent qui me revient en plein visage.

Enfin, je finis par m’assurer qu’Atalée ne croie pas que je l’aie oubliée. Et ce par une question susceptible d’avancer une réponse intéressante.

« Et, dis-moi, Atalée… Tu es humaine, tu dois bien avoir une sorte de rêve, toi aussi ? »

Spoiler:

Ces deux compagnons étaient eux aussi des dresseurs pokémon, et tout deux voulaient savoir ce qu'Alexy comptait trouver sur l'autre île. Il ne le savait pas vraiment lui même, mais était en quête d'aventure et de découverte, de plus, il avait l'intime conviction que quelque chose l'attendait là bas.

- Ce que je cherche?

Il chercha les mots exacts.

- Je ne sais pas exactement, de nouveaux amis pokémons, de nouvelles expérience.

Une idée vu le jours dans l'esprit innocent du jeune adolescent, mais il devait la faire murir afin de pouvoir l'exposé a ces deux nouveau amis.
Il changea rapidement de sujet, pour y revenir plus tard.

- Pour ce qui est des badges d'arène, si je rencontre un champion, je serait ravis de l'affronter, mais, je ne cherche pas particulièrement a en posséder.

Il regarda Leo.

- Peut être qu'un jours, nous nous affronterons dans ton arène.

Il afficha un grand sourire, ces rencontres lui réchauffait le cœur, il en oubliait presque que quelque temps plus tôt les larmes avaient faillis coulées au souvenir de ses parents. Toute fois quelque chose le titillait, les derniers mots de Leo:

« Et, dis-moi, Atalée… Tu es humaine, tu dois bien avoir une sorte de rêve, toi aussi ? »

Le mot humaine le gênait pour deux raisons, la première était que tout simplement il était persuadé que les humains n'étaient pas les seul a rêver, les pokémons devaient eux aussi avoir certaine envie, certaine ambition, ces dernières devaient par ailleurs être moins futiles que celle que les humains se tissaient tout au long de leur vie, Alexy avait du mal à imaginer un Froakie s'endormir en s'imaginant au coté d'une belle dame carapuce. Cette idée le fit rire intérieurement.
Mais ce qui le dérangeait, c'était que la phrase donnait l'impression que Leo n'était pas "humain", mais cela venait surement d'un abus de film de science-fiction de la part d'Alexy.
Pendant qu'il se perdait en réflexion, ses yeux s'égaraient dans l'horizon, sans chercher une chose précise, s'accrochant sur l'écume des vagues, imaginant le futures, fuyant le passé. De façon inconsciente, il avança d'un pas sûr vers l'immense étendu d'eau salée et ne récupéra le contrôle de ses actions qu'une fois que les remous enfoncèrent ces pieds dans le sable humide, la mer lui montait jusqu'aux chevilles, faisant danser les plis de son pantalon de toile bleu. "tu est trop pressé" pensa-t-il. Il se retourna vers ces deux nouveaux amis.

- Ca vous dirait de m'accompagner?

Il avait posé cette question sans vraiment y réfléchir, et la réponse lui apparaitrait comme une évidence, même s'ils le désiraient, Atalée et Leo ne pourraient se joindre a lui, n'ayant ni affaires, ni moyen de transport. Mais qui ne tente rien, subit les douleurs des remords.

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