Moments de Solitude

Il est nuit. Je suis seul, comme par habitude au milieu de ce grand parc. Je suis accompagné de ma mélancolie habituelle et de mes petites envies de meurtre. Comme toujours…Je hais la routine. Ce soir, l’air était frais, agréable a respirer avec cette multitude de parfums. J’avançais avec la discrétion d’un loup traquant une proie. Le problème, c’était que justement, il n’y avait rien à tuer.
Je passai près d’une petite fontaine dont le son berçait mon oreille. Je décidais de m’installer sur un banc pour attendre...attendre quoi ? Je n’en savais rien…peut être aurais-je la chance d’être emporté par la mort ce soir ? Je le souhaitais. Je ne voyais pas l’intérêt de vivre dans ce monde qui me haïssait. Je me trouvais donc là, seul, dans la bruine très légère qui commençait à se lever. Doucement, je me laissais endormir par le chant radieux de l’eau. J’étais bien, là.

Dans ma tête, je me remémorais le nombre de mort que j’avais pu faire, tentait de me souvenir de leur visages. Ils étaient si nombreux que j’étais sûr d’en oublier pas mal. Soudain, ma tête me lâcha une image que je ne tenais pas à voir : Elle. Encore et toujours, ma drogue qui étaient en train de me mettre k.o. Même la chose que j’aimais le plus au monde, pour laquelle j’aurais donné ma vie ne voulais pas de moi. C’est fou comme les choses que les gens normaux trouvent extraordinaire pour eux, me blesses quand elles s’appliquent à moi. Pourquoi ? Qu'avais-je de si différant? Certes, j'étais un salopard, je le savais, mais même le plus furax de tueur à des sentiments...alors pourquoi n'avais-je pas droit au réconfort?

Je laissait ma tête tomber sur le rebord du banc quand un bruit sourd retentis. Inutile de lever la tête, je savais de qui il s'agissait.

- Pourquoi je me doutais que tu viendrais? Alors tu ne peux pas rester une journée sans moi? Ou bien cela est juste pour le plaisir de me voir? Dis-je d'une voix feutrée, douce avec une petite note de moquerie.

Je m'approchais sans rien dire. Malgré sa remarque stupide. Pourquoi il fallait toujours qu'il se sente supérieur?

- Arrêtes tes bêtises, tu veux...je suis là...pas hasard. C'est tout.

Je disais la vérité tout en sachant que monsieur n'allait pas vouloir me croire. Cela laissait présager une nouvelle querelle. Je me contenta de passer devant lui sans lui accorder grande attention, comme les petits chiens ou un gosse trop gâté, quand il aura marre d'être remis en place, il se tiendra à carreau.

Je ne pus m'empêcher de sourire. Elle était si...comment dire? Si directe. Elle savait quel était mes points faible et n'hésitait pas à piquer mon orgueil. Pourtant, elle semblait hésitante...qu'avait-elle en tête?

- Je vois, tu attends peut être que la faucheuse vienne te prendre, toi aussi.

Je savais qu'elle allait me lancer son regard habituel, chargé de tristesse et de colère, mais c'est justement ce que je voulais. Plus elle s’intéressait à moi, plus j’étais content. Cela était devenu un moyen de communiquer avec cette petite tête de linotte. En même temps, la remarque avait peut-être été un peu osée…Je savais que malgré le fait que j’existe, elle aimait la vie. Tout le contraire de moi sans elle, en fait. Comme un toxicomane, j’étais faible sans ma drogue, dépendant, nase. Nul prise de conscience ne pouvait contredire se fait.


La nuit continuais de s’éclaircir et les reflets de la lune baignaient le parc dans une lueur apaisante, était-je vraiment apaisé ? Je ne savais pas, mais cet environnement emplissait mon esprit d’une grande quiétude. Attendant sa réponse avec impatience, appréhendant et espérant un regard, je me remis droit sur mon banc, le chapeau devant les yeux, les reflet rouge de mes lunettes la ciblant.

En temps normal, je lui aurais retourner une phrase colossale. Mais là, le voyant si dépité, je ne savais plus trop quoi lui dire. Je n'aimais pas, malgré ma colère contre lui, le faire souffrir...Je sentais sa tristesse même à l'endroit où je me trouvais. Cela m'attendrit presque. Etait-il en train de me préparer un coup foireux, ou bien avait-il vraiment besoin d'un peut de réconfort? Rien que le fait de le trouver dans un parc aussi fleurit m'étonnais. En temps normal, Alucard préférait se terrer dans le noir, loin de la vue de tous, se lamentant sur son sort. Depuis quand cet énergumène s'intéressait-elle aux merveilles de la nature?

Il parlais cependant toujours de la mort comme une chose banale. Je lui souris. Et bizarrement, cela me fit du bien. Depuis combien de temps mon visage n'avait pas été éclairé par cette expression? Je me posait beaucoup trop de questions...

- On va dire qu'au début, je comptait prendre l'air, mais si le fait d’imaginer que je veuille mourir te fait plaisir, alors je pense que je vais te laisser à tes délires macabres. Dis-je d'une voix douce et sur un ton un peut moqueur.

Sur ce, je me détournait de lui et fixa le ciel.

[écrit avec Al]

En l'entendant, je savais qu'il avait un message à me faire passer. Je reposais les yeux sur lui et son chapeau rouge. Il voulait que je sois en sécurité, mais il ne pouvait pas rester loin de moi et s'était
réciproque...En fin de compte, je le trouvais plutôt agréable quand il se tenait tranquille, même vraiment différant du Alucard qui cherchait à faire le beau, tuer pour le plaisir et paraitre méchant...Je me mis face à lui pour mieux voir son visage. Il semblait hésitant, peut être voulait-il me confier un secret mais qu'il n'osait pas? C'était tout lui, à force de faire subir les tortures les plus douloureuses aux gens, il ne savait plus comment faire plaisir ni si cela était une bonne chose de s'ouvrir aux autres. C'était triste...
Je me demandais vraiment quel genre de danger pouvait me guetter pour que l’homme en rouge décide d’être mon garde du corps.  Ça devait être une chose vraiment puissante mais je ne tenais pas à savoir quel genre de malade devait encore se balader dans la ville Shi à la recherche de chair à canon gratuite. Un lointain souvenir me revient à l’esprit, celui où un homme vêtu de rouge, sans âge, était couché au sol, les jambes, les bras et le torse en sang, criblé de balles. Au début, il ne voulait pas que je l’approche, m’a menacé de me tuer si je lui venais en aide et *pouf !* perte de connaissance.  Je l’avais pris sous mon bras, trainé chez moi dans la plus grande discrétion. Durant le voyage, il avait assez retrouvé ses esprits pour ouvrir les yeux et me regarder. Ses yeux, si  rouges, si cruels. J’en étais devenue accro… et ses cheveux d’un noir profond où je me perdais.  Il réussit, dans un effort, de marmonner une phrase que je réussi à comprendre malgré ses grondement d’homme blessé :

« - one day you will be mine.” Puis, *pouf!* perte de connaissance, encore.


Arrivée dans mon humble domaine, je l’avais déposé sur mon canapé en attendant qu’il se repréne, ayant retirer les balles de son corps avec Creakle. Je lui avait consacré tout mon temps pour tenté de le remettre sur pied. Puis, un soir, quand je lui passais un gant d’eau chaude sur le front,  il avait ouvert les yeux. Nous sommes restés au moins trois minutes à nous étudiés du regard. L’homme dont j’igniorais le
nom s’est levé brusquement et à dit :

“-Vlad! Où est cette pourriture?!”

Je m’était dit que c’était une drôle de manière de remercier ces sauveurs, mais bien vite, j’oubliais cela, car juste après, n’ayant put s'accrocher après son effort, il retomba par terre. Ce n'ait que quelques semaines plut tard qu'il repris son corps en main. Il n'y avait pas à dire, cet homme m'avait donné du fil a retordre. Avent de quitter la maison, il c'était tourné vers moi.

"- Au fait, j'oublie mes manières. Je me nomme Alucard, et je tien à vous remercier infiniment pour ce que vous avez fait. A l'avenir, faites moi plaisir, faites attention à vous et surtout, ne vous aventurez pas dehors la nuit sans votre ami, c'est compris?"


- Tu ne dois pas t'en faire  pour moi, je suis assez grande pour me défendre, tu sais? Lui dis-je doucement.

"- Tu ne dois pas t'en faire pour moi, je suis assez grande pour me défendre, tu sais?"


Elle avait prononcé ses mots d'une manière délicieuse qui ravie mon oreille. Mais pourtant, sa naïveté me déconcertait. Si Vlad voulait lui ôté la vie, il le ferait sans hésité et qui plus est, sans la moindre pitié.

- Ne soit pas bête! Dis-je, rude. Mon frère est une brute et si l'envie lui passait, il te trancherait en millions de petits morceaux.

Je me tu. Je n'avais pas haussé le ton mais au risque que lui faire peur, je préférais me taire au sujet de Vlad. D'ailleurs, pourquoi cette sale bête venait s’interpose dans notre si belle discutions? Ha non je me rappel, nous nous taisions avent...Mais le silence n'a rien de bon quand on est en compagnie de l'aimée. Voyant le regard d'Elianah rempli incompréhension, je souris, pour avoir l'air moins grave. Puis, je pris
sa tête et la blottie contre la mienne. Honte à moi, j'avais cédé à l'impulsion!

- Et je serais là pour lui empêcher de le faire.

Sur ce, je déposai un baisé dans ses cheveux de neige et la pris dans mes bras. Elle n'opposa aucune résistance, d'ailleurs, l’aura-t-Elle fait autrefois? Je voulais profiter au maximum de ce moment unique. Je sentais, autour de moi, ses bras glisser autours de ma taille. Il régnait dans le parc un silence des plus total. Le soleil allait pourtant ce lever d’ici peu, quelques oiseaux commençaient déjà à chanter. Il n’y avait que nous, nous et les reflets éphémères de la lune bientôt disparue. Un peu comme si elle annonçait la fin de l’ancienne relation que j’entretenais avec Elianah.

- Jamais personne ne te fera de mal, tant que mon âme tourmentée serra de cette terre. Même en enfer, si quelqu'un m'y amène, je resterais prés de toi. Par touts les moyens possibles.