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 Another peacefull snow day │ Pv Fast~

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Okéanos
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MessageSujet: Another peacefull snow day │ Pv Fast~   Another peacefull snow day │ Pv Fast~ EmptySam 8 Déc 2012 - 14:12

Tombe, tombe, la neige.
Recouvre le sol de ton manteau.
Masque la laideur du monde. Efface tout ce que tu peux effacer.
Cache le reste.
Tombe, tombe, la neige.
Tombe.


    Cet après-midi là, il faisait vraiment très froid. Une température négative, de loin, ce qui était bien rare étant donné le climat de Yokuba. Mais personne ne s'en plaignait, cela fournissait à qui voulait une excuse pour ne pas aller travailler, pour ne pas sortir. Ou au contraire, pour aller se promener. Tous les Yokubains avaient été surpris, cette nuit, de la voir arriver. Enfin, tous ceux qui ne dormaient pas. Elle selon la météo, elle resterait jusqu'à la fin de la semaine. Nous étions Mercredi, ce qui annulerait les cours des deux jours suivant aussi, et tant mieux.

    Qui allait en profiter ? Eh bien, simplement, Echo, Statice et moi, aussi. A Renouet, la neige se faisait moins rare qu'à Yokuba, mais ici, elle avait quelque chose de vraiment plus agréable. Déjà parce qu'il était particulièrement agréable de venir se promener sur le remblais, avec d'un côté la mer, et de l'autre, la poudreuse, et puis aussi, parce qu'on voyait de ces Pokémon qui normalement ne sortaient pas. Sorbébés, Cadoiseaux, etc. L'ambiance était particulièrement tranquille, et puis, si on y réfléchissait bien, on réalisait rapidement qu'on était en vacances d'Hiver. Noël tomberait Lundi prochain. Une fête assez agréable tant qu'on ne la transforme pas en immense fosse à argent. Tiens, d'ailleurs, il serait peut-être temps que j'oblige Alice à m'acheter tel ou tel bouquin...

    Nous sortions à peine du pavillon rouge brique que déjà, Echo commençait à se rouler par terre. Et qui-est que allait puer le chien mouillé une fois rentrée ...? Cette idée nous fit pousser un soupir, à Statice, et puis, à moi. Enfin bon, la jeune Absol pouvait bien en profiter aussi, si elle le voulait, non ?

    Nous nous dirigions vers le parc. Un endroit que j'aimais particulièrement parce qu'à force d'y aller, je savais précisément quand est-ce qu'il n'y avait personne, et donc quand est-ce que je pouvais être parfaitement tranquille. Statice ouvrait la marche, sachant parfaitement où est-ce qu'elle allait dans la ville blanche autant du sol que du ciel. Les flocons se mêlaient à mes cheveux, toujours aussi bien arrangés que d'habitude, d'ailleurs, et parfois derrière mes lunettes, me forçant à plisser les yeux. Enfin bon, il n'y avait bien que la neige qui me plaisait vraiment, comme météo. a part la pluie, peut-être, qui n'était pas non plus pour me déplaire, mais avec modération.

    Le givre couvrait d'une fine couche l'étang entouré de bancs vernis et humides. Le gazon disparaissait progressivement sous le manteau achrome. Echo posa sa truffe sur une fleur qui lui paraissait étrange, une simple edelweiss encore en bouton. Elle s'en détourna bien vite, comme à chaque fois que quelque chose était trop compliqué pour elle. Pourquoi les fleurs ne s'ouvrent-elles pas immédiatement, voilà ce qui devait en ce moment parcourir sa petite tête bleue et blanche, se répercuter sur les parois de son crâne et ressortir sans avoir trouvé de point d'accroche pour être approfondi. Elle s'assit près d'un banc, silencieusement, suivie de la grande Gardevoir qui fit de même. Moi, quelque chose avait attiré mon attention. Sur un banc, là-bas.

    Un livre. Quelqu'un avait laissé un livre ici. Un bel ouvrage à la couverture bordeaux et au dos doré. Il y avait encore des gens assez irresponsables pour laisser traîner de la sorte leurs affaires... Je rehaussai mes lunettes sur mon nez. "Comptes et Légendes d'Unys". Tiens, un livre que j'avais eu l'occasion de lire, un des rares pavés que j'avais ouvert. Enfin, en tant qu'Unovien, rien d'étonnant à ça... Les Dragons Noirs et Blancs se devaient d'être connus pas chaque habitant de notre région, au moins.

    J'ouvris le bouquin, un léger sourire aux lèvres. Il y figurait des illustrations que j'avais essayé de reproduire étant petit, enfin, jeune, quoi, et les désastres en format A4 me remontaient en mémoire. Comme par exemple, un Zekrom vert parce qu'il n'y avait plus de noir, ou alors quelque chose qui ressemblait étrangement à un poulet et qui se révélait être Reshiram... Enfin, bref. Tiens. Sur la première page figurait un nom écrit à l'encre noire, encre qui avait d'ailleurs bavé, et dépassé cette page pour aller salir la page suivante aussi. "Break Rainsworth". En nom assez improbable s'il en est. Peut-être son propriétaire était-il dans les parages...


    "- Statice, Echo ! Vous n'auriez pas vu quelqu'un, dans le coin ?"

    La grande Gardevoir nia, tandis que la jeune Absol faisait mine de chercher. J'avais peut-être bien trouvé mon occupation de l'après-midi !





Spoiler:


Dernière édition par Leo le Sam 5 Jan 2013 - 8:52, édité 1 fois
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Matthew Williams
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MessageSujet: Re: Another peacefull snow day │ Pv Fast~   Another peacefull snow day │ Pv Fast~ EmptyDim 9 Déc 2012 - 10:18




Une fine couche d'eau cristalisée recouvrait le sol, lui donnant une agréable couleur blanche.
Les flocons tourbillonants tombaient sur l'herbe humide sans bruits.
Ce tapis clair étouffait tous les sons, et donnait une agréable sensation de calme et de silence,
si rare à Yokuba Les rares passants ne s'attardaient pas dans la rue, trop pressés de rentrer au
coin du feu. Le blanc, la pureté était partout, du sol au ciel couvert de nuage. Mon esprit
aurait du être parfaitement apaisé, en cet après midi hivernal, mais je cherchais quelque chose.
Les seuls êtres peuplants l'herbe blanche étaient quelques piafs recherchants désespérément une
graine a grignoter, et on apperçevait par moments des écureils frigorifiés en levant les yeux.

Gil marchait joyeusement a mes cotés, les oreilles frémissantes. Contrairement a la plupart des
habitants, j'apréçiais ce temps glacial, et mon tarsal me ressemblait en touts points.
La température était descendue en dessous de zéro, phénomène plutôt rare a Yokuba, et
l'étang était recouvert d'une fine couche de glace. Gil escalada un banc, et s'y installa de la manière
qui lui était propre, debout sur le siège, les pattes avants reposants sur son dossier.
De cette façon, il pouvait contempler le calme du plan d'eau inanimé. Mon tarsal ayant l'air déterminé
à rester là, je m'assis donc à ses cotés, et sortit une de mes friandises favorites de ma poche. De surcroît,
Gil me fixa, envieux, et je lui offrit un morceau de la sucette, avant d'enfourner le reste.

Un flocon lui tomba sur la truffe, ce qui le fit éternuer, et me fit sourire. Tous les commerces envirants
le parc étaient fermés, les bourgeois qui en étaient propriétaires, n'ayent pas pris la peine de venir travailler en ce mercredi.
Ce temps durerait au moins jusqu'a la fin de la semaine, ce qui m'éviterait de perdre deux jours, assi sur une
chaise a écouter négligement une de ces créatures ennuyeuses que l'on nomme professeurs. Il était près de
quinze heures, moment ou je ne sortais jamais au parc habituellement. Mais par cette météo hivernale, j'avais la certitude
de ne pas être dérangé. Cependant, la raison de ma venue n'était pas anodine. J'étais resté assi sur un banc a lire la
veille au soir, puis, l'insomniaque que je suis étais resté jusqu'a deux heures du matin.

Je m'aprétais a rentrer, quand la neige qui commençait a tomber détourna mon attention, et j'abandonnai
"Contes et légendes d'Unis", méprise inhabituelle de ma part, sur le banc. Ce pavé, que jusqu'a hier, je n'avais pas ouvert
depuis des lustres, ce livre que ma mère me lisait lors de ma petite enfance.
J'attrapai Gil, et, non sans protestations de sa part, l'entrainai vers ma destination finale.

Après avoir fait une vingtaine de pas, je m'aperçus que mon bouquin se trouvait bien là, seulement...
Il était entre les mains d'un garçon que je n'avais jamais vu, et qui ressemblait a s'y méprendre a un
épouvantail à qui on aurait mis des lunettes. Ce gamin avait ouvert le livre sans se gêner, et
contemplait la page de garde. Il releva la tête sans me voir, puis questionna ses pokémons, un
Gardevoir et un magngifique Absol, sur la présence d'un certain Break Raisworth.
Moi, précisement. Gil se débatait pour aller a la rencontre de son évolution, sans avoir conscience
qu'il lui ressemblerait bientôt. Il finnit par réussir a s'échapper de mes bras, et galopa a la rencontre
de l'épouvantail. J'avais une envie irrépréssible de suivre ses petites traces de pas et de le rattraper, mais
le peu de raisonabilité que j'avais me retiens. Je savais pertinnement qu'il était trop tard.
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Okéanos
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MessageSujet: Mais nan j'suis pas en retard. Mais nan j'avais pas la flemme de répondre. Rho.   Another peacefull snow day │ Pv Fast~ EmptyJeu 27 Déc 2012 - 9:17

Même la neige est éphémère.

    Un Tarsal. Un adorable petit Tarsal qui semblait fort apprécier mes chaussures, quoiqu'il avait aussi l'air attiré par Statice. Je me baissai vers lui, gardant en main le livre. J'avais toujours beaucoup apprécié la petite créature qu'était un Tarsal, gardant toujours les yeux cachés et parlant peu, tout comme ma personne. Enfin, celui-là semblait avoir un quelque chose à demander. Il se tourna vers un arbre. Du moins, c'est ce que je crus au départ, puisque derrière ledit arbre se tenait un jeune homme de mon âge sans doute, pas beaucoup plus imposant de carrure, et au moins aussi peu désireux d'engager la conversation que moi. Sauf que.

    Le petit Tarsal, incapable de se faire comprendre pas l'humain que j'étais, alla quémander de l'aide à son évolution. Il dut lui expliquer quelque chose ressemblant à "ce bouquin appartient à mon maître et ce serait cool de le lui rendre". Ou tout autre chose, mais dans tous les cas, Statice me prit le pavé des mains, me regardant droit dans les binocles, avant de se mettre en marche à la rencontre du drôle de type. De... Break ? Dans tous les cas, je la suivis, rajustant mes lunettes pour mieux voir le nouvel arrivant. Cheveux noir de jais, yeux bleus. Du moins, un, puisqu'il m'était bien impossible de voir le second. Un type qui cache ses yeux. Un autre. C’était peut-être pour se donner un style, beaucoup de gens font ça. Ce qui se veulent asociaux, par exemple.

    Mais il y a aussi ceux qui n’ont pas choisi de l’être. Dont dame fatalité a mal façonné leur destin. Ceux dont l’existence ne signifie rien. Rien de plus que de vulgaires taches d’encre sur un papier vieilli. Rien de plus qu’une feuille rousse qui finit sa vie dans de tristes caniveaux. Rien de plus qu’une vibration de l’air. Et pourtant. Les taches d’encre font l’écriture. Les feuilles rousses font l’Automne. Les vibrations de l’air font la musique. Comprenne qui pourra. Qui voudra. Je suis de ces gens-là, de ces gouttes qui font la pluie. Je n’ai pas choisi d’être ce que je suis, mais je le suis, alors merde à la vie, et autant y aller à fond.

    Je secouai la tête. Je venais de me lancer dans tout un joli développement plein de belles phrases, pour rien, encore une fois. Peut-être le noterais-je, plus tard, et encore, si je ne l’avais pas oublié. Et puis, pourquoi faire ? Pour me relire et me dire que j’ai un style d’écriture cucul la praline à souhait ? Que je pourrais y ajouter des poneys roses que ce serait pareil ?


    *Sigh.*

    Je retirai les gouttelettes d’eau qui s’étaient formée sur mes verres d’un coup de manche en m’approchant, accompagné de Statice, de ce jeune homme qui m’avait permis de penser à toutes ces belles phrases. Je ne lui souris pas. Sourire à quelqu’un qui avait commis la faute de laisser un livre sous la neige toute un nuit… Non. Non merci. Et puis, il n’était pas dans mes habitudes de sourire de trop.

    « -Votre ouvrage. Vous l’aviez oublié. Faîtes plus attention. Imaginez qu’il y ait eu un redoux. Qui sait ce qui serait arrivé à votre livre. La pluie l’aurait abîmé. »

    Déclarais-je d’un ton absolument calme. On ne m’aurais même pas entendu à cinq mètres. Mais j’étais heureusement assez proche de lui pour qu’il n’ait aucune excuse de ne pas tenir compte de mon conseil. Assez proche pour lui rendre ce livre en mains propres. Mais je laissai à ma chère Gardevoir le soin de le faire à ma place. Ceci fait, je me retournai vivement et me dirigeai de nouveau vers le banc. Un pas. Un second. Puis un arrêt.

    « -Originaire d’Unys ? Peu de gens des autres régions s’intéressent à notre histoire. Avez-vous entendu parler du nouveau chapitre ? Celui qui s’est écrit il y a peu ? Si vous êtes Unovien, sans doute. Enfin, je parle. Je parle trop. Je ne vous connais pas, et c’est réciproque. Je m’appelle Leo. Sans accent sur le « e ». Leo Nothernwoods. Et je suis d’Unys, comme vous pouviez l’avoir remarqué. Vous aimez ce parc, vous aussi ? Ainsi que la lecture, et la neige… ? Je compte déjà trois points communs. Ravi de faire votre connaissance ! »

    Echo s’approcha à son tour, rejoignant Statice. Toute deux se présentèrent dans leurs langues, des espèces de ronronnements assez peu normaux qui devaient bien signifier quelque chose. La grande Gardevoir s’agenouilla pour se mettre plus ou moins à hauteur du petit Tarsal.

    « - Et, que faîtes vous ici par un tel temps ? Habillé comme vous êtes, vous feriez une proie facile pour un quelconque rhume, non ? »

    Lui demandai-je, oubliant plus ou moins la terrible erreur qu’il avait pu commettre et me concentrant plutôt sur ce qui se passait actuellement.



[jeee sais pas si ça te conviendra, mais dis si y'a le moindre problème, parce qu'entre le début que j'ai commencé y'a a peu près dix jours et la fin que j'ai fini hier, j'avais un peu perdu le fil de l'histoire donc si y'a des incohérences ou tout le blabla, un tit message et je règle ça o/]
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Matthew Williams
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MessageSujet: Re: Another peacefull snow day │ Pv Fast~   Another peacefull snow day │ Pv Fast~ EmptyJeu 27 Déc 2012 - 10:42

Je poussai un soupir. Mon jeune tarsal me connaissait bien, et il avait du trouver une utilité quelquonque au fait d'aller se présenter ainsi devant les inconnus. Inconnus qui avaient un air étrange, je vous l'accorde, mais sachant pertinnement que je n'apprécierait pas, pourquoi agir de cette façon, je vous le demande. Mais à qui le demandais-je, après tout, seul ma personne entendait cette conversation avec moi mème. Pourquoi avais-je toujours les pensées embrouillées au point de me questionner toujours et encore, et d'être incapable de suivre le fil d'une action quand c'est nécessaire. La neige tombait, toujours et encore continuellement, comme pour montrer que la nature suis son cours quoi qu'il arrive. Le tapis blanc étouffant le sol gagnait en épaisseur.

Le drôle d'oiseau vers lequel Gil s'était dirigé approchait à présent. Il avait l'air mécontent, pour une raison dont j'avais l'incertitude, malgrès une hypothèse quelque peu improbable. Il ne gardait surement pas une expression hostile à cause du livre, j'étais la seule personne à ma connaissance capable d'une telle réaction. Malgrès l'expression peu accueillante de son visage, ses yeux, du moins ce que je pouvais en voir me fixaient l'air interressé. Ah oui, un autre gamin qui garde les yeux cachés, surement. Que ce soit volontairement ou pas, je n'en avais aucune idée, et ne cherchais pas vraiment à le savoir pour le moment. Même genre de physique que moi, frêle, de taille moyenne, et pour courroner le tout, qui viens se promener dans le parc par ce temps peu favorable. Décidément, le hasard faisait bien (ou mal) les choses. N'empèche que cette sorte d'épouvantail, assez stéréotype du rat de bibliothèque approchait dangereusement, il fallait mieux s'en préoccuper dans le cas présent.

J'avais tout sauf envie de voir âme qui vive en cette journée que j'avais un moment cru tranquille à souhait. J'espérais avoir le temps de rester avec mes pensées à ne rien faire. Plutôt raté pour le moment. J'écoutai la musique silencieuse que produisent les flocons cristallisés, et immaginai une improvisation de piano dessus. Je chassai l'image de l'instrument qui régnait dans ma tête. Un piano coutait cher. Très cher. Sachant que j'avais tout juste de quoi manger, ce n'était que déraisonnable de rêver à une chose pareille. Le temps de l'orphelinat bien chauffé, avec sa bibliothèque fournie à souhait et sa salle de musique était fini depuis longtemps. Je ne manquais pas d'argent, mais en dépenser tant serait tout sauf raisonnable. Mais le temps n'était pas à penser au piano. Voila ce que je disais, je suis tout bonnement incapable de me concentrer sur quelque chose de précis. Je relevai la tête. En effet, j'avais complêtement perdu le fil des évenements, sachant que le garçon se trouvait à moins de deux mêtres de moi sans que je sache comment il était arrivé là. Je secouait brièvement la tête et le regardai.

Il s'essuyait les lunettes du revers de la manche, et je pus par la mème occasion apperçevoir ses yeux. Ils n'étaient pas bruns, bleus ou verts, pas même gris. Non, ses pupilles étaient noires. Point barre. On y voyait aussi des flocons dorés qui flottaient. Un regard bien étrange, quoique magnifique. Et toujours cette expression neutre. Enfin je pouvais difficilement critiquer son expression, je ne faisais pas vraiment d'efforts pour paraitre accueillant.


« -Votre ouvrage. Vous l’aviez oublié. Faîtes plus attention. Imaginez qu’il y ait eu un redoux. Qui sait ce qui serait arrivé à votre livre. La pluie l’aurait abîmé. »

Il produit ces quelques paroles d'une façon quasiment innaudible, ouvrant peu la bouche. Comme si il éconnomisait ses forces. Enfin, il les préservait en tout cas. Ou peut être n'avait il pas jugé utile de parler plus fort car nous étions seuls dans le parc. Je n'avais absolument pas l'intention de répondre à ce jeune homme, qui je le savais, n'avait pas tort. Oublier un livre. Comment avais-je pu commettre un tel acte. La neige n'est pas tout. Et cette simple tombée d'eau cristalisée m'aurait distrait? Distrait au point d'oublier un des objets qui m'étaient les plus chers? Je ne voulais pas y croire. Le garçon aux cheveux ébouriffés n'avais pas l'air d'attendre de réponse. Parfait. Il tendit l'ouvrage concerné à sa jeune Gardevoir, et cette dernière me le tendis. Vu la distance à laquelle il se trouvait, il aurait parfaitement pu me le donner en main propre. Mais étonnament, sa façon de me le transmettre me plut. Il se dirigea vers son banc, hésita, puis finit par s'arrêter.

« -Originaire d’Unys ? Peu de gens des autres régions s’intéressent à notre histoire. Avez-vous entendu parler du nouveau chapitre ? Celui qui s’est écrit il y a peu ? Si vous êtes Unovien, sans doute. Enfin, je parle. Je parle trop. Je ne vous connais pas, et c’est réciproque. Je m’appelle Leo. Sans accent sur le « e ». Leo Nothernwoods. Et je suis d’Unys, comme vous pouviez l’avoir remarqué. Vous aimez ce parc, vous aussi ? Ainsi que la lecture, et la neige… ? Je compte déjà trois points communs. Ravi de faire votre connaissance ! »

Je restai surpris à le fixer. Cet étrange personnage avait l'air plutôt associal à première vue, mais voila qu'il me sortait un monologue. Etrange. Très étrange. Il s'était peut être senti obligé d'engager la conversation. Ses deux pokémons eurent l'air de faire la même démarche dans leur langue, se présenter. Des points communs... ce qui n'était pas faux. Ravi, il n'en avait pas vraiment l'air, mais bon. J'avais habituellement beaucoup de mal à apprécier les gens au premier abord. Et à les apprécier tout court. Mais cet épouvantail à lunettes ne m'était pas antipathique, au contraire. Gil avait l'air de penser la mème chose de la Gardevoir, avec de l'admiration en plus.

« - Et, que faîtes vous ici par un tel temps ? Habillé comme vous êtes, vous feriez une proie facile pour un quelconque rhume, non ? »


Il disait juste, mais je n'aimai pas qu'on s'interesse à moi. Question de non-habitude surement. Mais je répondis quand mème, associal, peut être, mais impoli, non.

« - Je pensais passer la journée seul avec mes pensées, à regarder la neige tomber. Apparament il ne se passe pas ce que j'avais imaginé, mais cela ne me pose étonnament aucun problème. Pour les vêtements, sachez que je me couvrirais surement plus si je le pouvais, mais ce n'est pas grave, j'ai l'habitude et ne tombe pas malade façilement. Je m'appellle Break, Break Rainshworth et je suis orphelin. Je vous retourne votre première question, par simple et pure curiosité.»

Je reculai de quelques pas, puis m'assis sur un des bancs humides. Sans quitter le dénomé Leo des yeux, je sortis ma thermos de thé Earl Grey, l'invitai à s'assoir à mes cotés et lui proposai une tasse.
La neige continuait à tomber.


(Je ne sais pas si ça ira , j'ai écris sur ma lancée ^^')
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MessageSujet: Re: Another peacefull snow day │ Pv Fast~   Another peacefull snow day │ Pv Fast~ EmptySam 5 Jan 2013 - 11:12

Regarde ça.
Un monde nous sépare,
Alors qu'un pauvre livre nous rapproche.
Y'a-t-il un hasard à cela ?

    Tiens. Peut-être n'avait il pas l'habitude de parler à des gens de mon style. Remarque, si je faisais un effort, du style paraître un peu plus expressif, peut-être ferais-je moins peur -Peur ? Oh, sans doute pas. Quelque chose qui s'en rapproche.- aux nouvelles connaissances. Mais à quoi bon ? Tant de gens me troublent dans ma lecture, et ce n'est pas pour rien que je finis par rechercher les endroits les plus calmes de la ville pour être tranquille. Des fois, on m'oblige carrément à quitter la maison tant le son de la télé est élevé, alors je finis par être dégoûté de toutes les formes de bruits parasites existantes. Du crépitement d'une télévision, au ronronnement d'un moteur de voiture, en passant par le son modulant d'une voix humaine. Tout ça, ça a le don de m'énerver au possible. Mais bref. Revenons-en à nos moutons.

    « - Je pensais passer la journée seul avec mes pensées, à regarder la neige tomber. Apparemment il ne se passe pas ce que j'avais imaginé, mais cela ne me pose étonnamment aucun problème. Pour les vêtements, sachez que je me couvrirais surement plus si je le pouvais, mais ce n'est pas grave, j'ai l'habitude et ne tombe pas malade facilement. Je m’appelle Break, Break Rainshworth et je suis orphelin. Je vous retourne votre première question, par simple et pure curiosité.»

    Passer la journée à regarder la neige tomber... Quoi de plus... Ennuyeux ? Inutile, même ? Certes, j'allais peut-être le faire inconsciemment, puisque je n'avais emmené avec moi que mon habituel bloc-notes et mon stylo plume à encre noire. Ce cher stylo plume que Tcheren m'avait offert quand il s'était lancé dans les combats d'arène, n'ayant plus vraiment le temps d'écrire. Il portait ses initiales gravées en lettres dorées dans son bois rouge de séquoia, et se terminait par une superbe plume dorée creusée d'arabesques sur ses côtés. Il n'était pas impossible que sa valeur, du moins sentimentale, puisque matérielle, on repassera... Se rapproche de celle de mes binocles. Se
    Rapproche. Enfin, bref. Ce n'est pas le sujet.

    Alors comme ça, ce type était dans le besoin. Il ne le laissait pas tant paraître. Il n'était pas chaudement habillé, mais pas si mal que l'on aurait pu le croire. Certes, je n'avais pas tant l'habitude de parler à des gens de ce genre, étant donné le milieu dont je venais, mais jouer les élitistes me parut immédiatement stupide. Du un, pour quoi faire, de deux, ça ne ferait que le vexer. Et puis voilà. Il disait ça comme ça, qu'il était orphelin, comme si cela faisait partie de la norme. Comme si je n'allais pas m'en étonner. Comme si le fait que je l'aie un jour été ne me remonterait pas en mémoire. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir. Que ma mère avait perdu la vie purement et simplement. Que mon père, ou du moins, ce que je connaissais de mon père, était mort lui aussi, ne laissant qu'une... Une épave derrière lui... Voilà, une épave, une carcasse. Pour ça, pour nous avoir laissés seuls, moi et mon frère, je lui en voulais. A en mourir, parfois. Il avait tué mon enfance, et il serait dur d'y remédier. "Ce n'est pas sa faute !" me diriez-vous. Et alors ? Il est de mon droit de me justifier par le fait qu'à cause de lui, je resterais seul le restant de mes jours. A tous les coups. Enfin, pas vraiment seul, juste un peu à l'écart. Ou plus. Et puis c'est pas comme si je m'en fichais complètement.

    Je remontai mes lunettes, qui, pour changer, avaient encore glissé. J'avais promis, promis la main droite sur le coeur à mon frère que je n'en reparlerais plus, et que je n'y penserais pas. Alors, que je me taise. Voilà, très bien. Ce type me fixait bizarrement, comme s'il avait voulu voir le visage de son interlocuteur sans ses épaisses binocles. Je crois. Et puis, il n'y avait pas marqué "psychologue" sur mon front. Je me contentai de le fixer, lui et son oeil caché, torturant le pauvre stylo plume entre mes doigts.
    J'attendis la fin de sa tirade, sa looongue tirade, pour reprendre la parole à mon tour.


    "- Unys. Exact, je suis de cette région, mais je ne vous l'ai pas caché. La question me semble st... Non, rien. Oui, donc, je suis unovien pur souche. Une suite d’évènements m'a conduit à vivre ici. Disons que pour faire simple... Hm. Comment dire sans être un peu trop direct. Ah, voilà. Je n'ai presque pas connu ma mère, victime d'un cancer. Et mon père... N'est plus en état de me prendre en charge, disons. Mais bon, c'est le genre de choses dont tout le monde se moque, pas vrai ? Tant que j'ai Alice et Louise... Voilà, c'est ça. Nul besoin de parents biologiques. De toutes façons, vu le peu de ressemblances que nous avions... Et puis, il me reste mon frère. Tu le connais ? Tcheren, le champion d'arène ?"

    Aaaah non, Leo. La tu repenses à ce que tu viens de dire, tu effaces ce sourire nostalgique qui se dessine sur tes lèvres et tu retires tout de suite cette familiarité. Et tant que tu y es, enlève cette petite larme au coin de ton oeil, c'est tout ce qu'il y a de plus ridicule. Tu mens très mal, Leo, ça se voit comme le nez au milieu du visage que tu aurais tout donné, même tes lunettes, pour rester à Unys, faire tes études en internat à Méanville ou Volucité, et rentrer le Week-end voir tes chers parents. Mais voilà, tu ne peux pas. C'est tout.

    "-Pardon. Vous, je veux dire." Rectifiai-je, tournant la tête vers Statice.
    La grande Gardevoir sourit. Elle savait absolument tout ce qui me passait par la tête, elle n'était pas ma meilleure amie pour rien. Elle m'indiqua cette larme que j'avais déjà oublié, et cette dernière eut aussitôt droit au revers de manche. L'autre m'avait tendu quelque chose, mais mon attention ne s'était alors pas entendue à s'y attarder. Voilà que je tournai de nouveau la tête. Une tasse. Un drôle de type qui se trimbale avec un thermos de thé, et qui m'en propose comme ça, l'air de rien. Je déclinai l'offre le plus poliment possible, justifiant que malgré le fait qu'il me semble sympathique, il n'en restait pas moins un inconnu.


    "-Au fait, tant que j'y pense. Tu... Enfin, vous avez tout de même un toit, ou quelque chose ? J'avoue mal connaître Yokuba en dehors du remblais et des quartiers résidentiels... Et puis, seriez-vous dresseur, alors ? Ce serait amusant de voir à quel point votre Tarsal peut être doué au combat, et je suis bien convaincu que Statice, la Gardevoir ici présente, serait ravie de lui apprendre quelques coups... Enfin, à vous de voir.

    Ladite aînée du petit tarsal acquiesça, souriante. Elle avait toujours eu des facilités en combat, et n'avait jamais rencontré de ses semblables qui aient vraiment pu lui tenir tête. Certes, face à certains Spiritombs, Absols, Noctali, Ectoplamsa, elle avait pu plier le genou et battre en retraite, mais je restais convaincu qu'elle avait ce quelque chose de spécial, ce je-ne-sais-quoi qui lui donnait du courage. Et il en allait de même pour la petite Absol, quoiqu'elle reste encore bien jeune. Peut-être... peut-être cette envie que j'avais de ne pas rester qu'un gosse amateur de livres et de calme complètement coupé du monde, ou alors, juste le fait qu'elles soient mauvaises perdantes. A voir.

    "- Et, j'avais une autre question. Pourquoi... Pourquoi cachez-vous votre visage ?"

    Je m'attendais au stéréotype "Pourquoi pas ?" ou bien à "et vous ?", mais autant essayer. En quoi cela m'intéressait-il ? En rien. Absolument rien. Mais j'avais envie de savoir, c'est tout. N'a-t-on pas le droit de poser des questions inutiles ?
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Matthew Williams
Country of Caribou~
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MessageSujet: Re: Another peacefull snow day │ Pv Fast~   Another peacefull snow day │ Pv Fast~ EmptySam 26 Jan 2013 - 14:48

Et cette neige qui ne cessait de tomber. Inlassablement. Non pas que cela me déplaise, bien sur, que la neige fasse ce qu’elle veule après tout. Enfin… en avançant que la neige a une conscience, bien entendu. Ce qui est assez improbable, mais sait-on jamais… Tout arrive. Enfin, j’ai la vague impression de m’égarer dans mes contemplations. Simplement car je me demande pourquoi ais je tant parlé. Les monologues ne sont pourtant pas dans mes habitudes. Ils me déplaisent presque, au fond…

Mais tout ce silence me soulageait à un point… La neige est merveilleuse pour ça. Pas un seul son. Tous sont étouffés par sa pureté et sa densité. Toutes ses vibrations d’air réduites à néant. C’est presque magique, en fin de compte. Un sortilège de silence. La beauté de ce monde. Un jour sans technologies nouvelles, sans le bruit étourdissant de la télévision ou d’autres absurderies inutiles. Oh, pureté… Cette blancheur immaculée, cette sérénité obligée. Mais quel dilemme. Mes philosophies inutiles avaient pris le dessus, une fois de plus… Et l’autre ne m’avait pas vraiment poussé à en sortir. Il se contentait de me fixer. Enfin fixer. Il devait le faire, sûrement… Mais en tout cas, ce que j’apercevais de son visage, ce qui n’était pas recouvert par ses cheveux ébène. Et pourquoi le cachait-il, ce visage, d’ailleurs. Une quelconque mocheté, peut être… Mais en tout cas, il n’avait pas l’air boutonneux ou autre. Son visage lisse, ce que j’en voyais, en tout cas, était beau. D’une beauté particulière, certes, mais…


"- Unys. Exact, je suis de cette région, mais je ne vous l'ai pas caché. La question me semble st... Non, rien. Oui, donc, je suis unovien pur souche. Une suite d’évènements m'a conduit à vivre ici. Disons que pour faire simple... Hm. Comment dire sans être un peu trop direct. Ah, voilà. Je n'ai presque pas connu ma mère, victime d'un cancer. Et mon père... N'est plus en état de me prendre en charge, disons. Mais bon, c'est le genre de choses dont tout le monde se moque, pas vrai ? Tant que j'ai Alice et Louise... Voilà, c'est ça. Nul besoin de parents biologiques. De toute façon, vu le peu de ressemblances que nous avions... Et puis, il me reste mon frère. Tu le connais ? Tcheren, le champion d'arène ?"

Un roman. Il me sortait un vrai roman. Je croyais ma tirade longue… Et bien non, je m’étais apparemment planté sur toute la ligne. Sa voix était calme et sereine, et il paraissait savoir ce qu’il disait. Encore heureux, vu le temps qu’il avait passé à réfléchir après ma brève présentation…

Un Unovien, donc… Voilà un point commun. Sans importance, mais un de plus à ajouter à la liste. Oh, et puis voilà que Monsieur commençait à juger « ma » question stupide. Mais il ne finit pas sa phrase… Encore heureux. Sachant qu’initialement, cette question venait de lui, le type aux yeux cachés aurait été mal placé pour faire ce genre de remarques. Plutôt étrange, comme comportement. Enfin, est-ce à moi de juger les faits et gestes d’autrui ? Je ne pense pas. Et je m’en fiche assez, en vérité. Et monsieur le hérisson me déballe sa vie. Non pas que cela me déplaise. J’aime assez apprendre de nouvelles choses. Et n’aimant pas beaucoup parler, j’écoute beaucoup, au contraire. Je ne peux retenir un frisson. De froid, tout d’abord, mais aussi de tristesse. Et si mes parents étaient encore présents… Je pourrais mener une vie presque normale, avoir une vie habituelle. Cette vie dont je rêve inconsciemment. Et je sens mes yeux s’embuer de larmes. Pas maintenant, pitié ! Ce n’est pas le moment d’être triste. Je me reprends donc tant bien que mal. Apparemment, l’autre n’a rien remarqué. Et c’est tant mieux. Je ne ressentais pas le besoin vital de passer pour une lopette à la première rencontre. Disons que plus tard l’autre s’en apercevrais, mieux ce serait. Et puis je réagis à un des dires de l’autre. Le frère de Tcheren ? Intéressant.


"-Pardon. Vous, je veux dire."

Je ne m’étais pas aperçu de son tutoiement. Et je m’en fichais carrément, en fait. Tout ce que sa dernière phrase m’a prouvé, c’est qu’il était poli. Sans grand intérêt. Je m’adossai un peu plus au banc. Je devais avoir des cernes noir de jais, et le teint plus pâle qu’à l’ordinaire. Je suis crevé. Et doit forcer mes yeux à ne pas se fermer. Pitié, faites que je puisse enfin dormir. Mais toujours ce cauchemar presque insupportable. J’hésite à présent à dormir. Il surgit chaque nuit. Je suis assez lamentable, en fait. Avoir peur d’un mauvais rêve… L’autre refuse mon offre de thé d’un signe poli de la main, et se remet à causer.


"-Au fait, tant que j'y pense. Tu... Enfin, vous avez tout de même un toit, ou quelque chose ? J'avoue mal connaître Yokuba en dehors du remblais et des quartiers résidentiels... Et puis, seriez-vous dresseur, alors ? Ce serait amusant de voir à quel point votre Tarsal peut être doué au combat, et je suis bien convaincu que Statice, la Gardevoir ici présente, serait ravie de lui apprendre quelques coups... Enfin, à vous de voir.

Le voilà qui s’inquiète. Mais que répondre à ça. Oui, j’ai un toit, aussi miteux et glacial soit il, il me permet de dormir… Enfin quand j’y arrive. Il n’a pas le besoin. Mais je ne me considère pas comme pauvre. J’ai un toit, je mange à peu près à ma faim… Enfin ça va, globalement. Une proposition de match ? Intéressant, n’ayant rien à faire, je pense accepter. Se divertir un peu ne serait pas en trop.


"- Et, j'avais une autre question. Pourquoi... Pourquoi cachez-vous votre visage ?"

Tiens, ladite question avait mit un bout de temps à arriver dans la conversation. Mais j’avais envie d’y répondre. Pour voir.


"-Aucun problème, tu peux me tutoyer. Je n’ai pas plus d’importance qu’un autre, tu sais. Enfin, en incluant la fait que je puisse te tutoyer, évidemment."

Une phrase un peu confuse, et assez étrange. Tant pis. Il fallait continuer sur ma lancée.

"-Oui, j’ai un toit. Ce n’est pas grand chose, bien sur, mais c’est suffisant. Je vis seul avec Gil, mon tarsal, donc je n’ai pas besoin d’espace. Je ne sais pas si tu vois, mais je vis dans un quartier assez mal fréquenté, dans un des appartements. Mais je n’y suis pas souvent, je préfère me balader par là.
Pour répondre à la deuxième question, je suis en effet dresseur. Depuis peu, mais l’orphelinat ou j’ai passé une partie de mon enfance préparait à ça. Et je serais ravi de faire un combat contre cette jolie Gardevoir."


En gros, j’avais résumé ma vie. Mais pour répondre à une telle question, je ne vois pas comment j’aurais pu faire. Reste la question si souvent posée. Cette question que je redoute. Pourquoi je cache mon œil... Comment expliquer ça à un presque inconnu. Mais quand on a parlé 25 bonnes minutes avec un inconnu, reste t-il un inconnu ? Je décide donc de lui répondre.

"-Là ou je vivais auparavant, l’œil que je cache n’as jamais attiré de préjugés. Il en était ainsi. Mais à mon arrivée dans l’orphelinat, l’appellation ancienne d’ « enfant maudit » à commencé à se répandre. Disons que je n’étais pas Break, j’étais l’enfant maudit, le démon, le gosse du diable. Cet œil gauche, cet œil rouge, maudit… Et je ne veux que cela ne recommence sous aucun prétexte. Vois tu, je hais les aprioris. Et cette pupille en apportait tellement, qu’a ma sortie, qu’a ma libération, je me suis caché la moitié gauche du visage. Peut être suis je véritablement un « enfant maudit ». Je n’en sais rien. Mais puis je me permettre de te retourner la question ?"

Voilà. La personne en face savait. C’était la seule. Mais pourquoi m’être livré à un garçon étrange que je n ‘avais jamais vu ? Le hasard fait bien (ou mal) les choses, décidémment…

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