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 Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.

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Rayquaza
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Rayquaza


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MessageSujet: Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.    Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.  EmptyJeu 5 Juin 2014 - 22:41

La faible pâleur de la lumière s’incrusta doucement, reprenant la place qui fut sienne lors du dernier cycle. La fenêtre entre-ouverte laissa passer les quelques rayons du soleil, dans une pièce dans laquelle les ténèbres l’emportaient au départ.
Enfoui dans les draps, Aaron Reiden dormait à points fermés. Il faut dire que son occupation de chômeur expert lui donnait un certain temps libre. De temps à autres, le jeune homme aux cheveux bleus s’engageait dans de petites activités rémunérées, histoire de ne pas finir Sans Domicile Fixe expert. De toute façon, plongé dans le pays des songes, aucune de ces contraintes ne lui importait. Le sommeil, seul moment de repos réel.
Et le son insupportable du réveil sonna, brisant ce silence monotone qui berçait continuellement la pièce de sa triste mélodie. Les pupilles bicolores du jeune homme s’ouvrirent, tandis que sa main atteint rapidement l’appareil en question pour le désactiver. Encore une journée merveilleuse qui s’annonçait.
L’heure du réveil demeurait l’une des plus difficiles connues par les êtres humains. Il s’agissait de l’instant où les rêves s’estompaient pour laisser place à une réalité beaucoup reluisante. Et pourtant, ces mêmes humains refusaient souvent de se laisser bercer par les bras du sommeil. L’humain demeure toujours un être à paradoxe.
Aaron mit rapidement un terme à ces pensées. Pourquoi raisonnait-il comme s’il n’avait rien à voir avec tous les autres êtres humains ? Futile. Le regard du jeune homme se posa rapidement sur deux étranges créatures, qui demeuraient dans la même chambre que lui : Nirondelle, du nom de Nirondelle, et Roucoups, du nom de Roucoups. Oui, ces noms traduisent toute l’affection portée par le « dresseur » à ses compagnons. Le plus petit des deux oiseaux ne tarda pas à émettre des sons, attirant ainsi l’attention de son maître.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » Brailla le jeune homme. « T’as déjà faim ? »

Un esprit extérieur aurait vite fait de remarquer, que les petits déjeuners existaient pour ça. Les yeux du dénommé Aaron se portèrent rapidement sur son bureau. Ses lunettes de vue se trouvaient là-dessus, et le jeune homme aux cheveux bleus s’en empara rapidement, avant de braquer son regard droit sur l’horloge présente dans la chambre : 7 heures 50. Pourqui son réveil s’était-il réglé sur un horaire pareil ? 

Peu importe au final. Après quelques pas, Aaron ouvrit rapidement les rideaux, et plus largement la fenêtre. Son regard se perdit un instant dehors : il n’y avait rien de très beau dans la Ville Shi. Mais rien de très laid non plus. Il s’agissait d’une ville, comme il en existait des milliers sur Terre. Pas de quoi se montrer offusqué, pas de quoi s’en réjouir. La pâleur fantomatique du soleil, couvert par quelques nuages grisâtres qui trônaient à peine dans les cieux, donnait une certaine beauté malgré tout à ce paysage. Et l’air plutôt frais offrait parfois de douces sensations à la peau, au gré des vents matinaux. Bien, à cette heure-là, quelques magasins devraient sûrement ouvrir les portes.
Parce que dans le placard, Aaron vient de faire l’amère découverte qu’il n’y avait plus la boite de nourriture favorite de son Nirondelle, dont les piaillements traduisaient sa détresse. Soupirant au vu de la situation, le pseudo dresseur en question ne tarda pas à aller prendre une rapide douche, avant de se servir d’une biscotte comme d’un petit-déjeûner et enfin, enfiler ses affaires pour aller nourrir cet oiseau. Roucoups, lui, partageait le même avis : si le maître pouvait partir faire les magasins pour donner de la nourriture au Nirondelle, il pourrait en profiter pour également obtenir une petite part.
Le regard bicolore d’Aaron se perdit rapidement sur les affaires qu’il détenait. Au final, il ne tarda pas à opter pour une tenue sobre, qui le caractérisait : un t-shirt noir aux manches longues, orné de quelques motifs bleus là-dessus, un jean bleu foncé à la ceinture noire, un long manteau ébène, malgré quelques nuances grises sur les cols, et enfin, une paire de bottes. Au cas où il devrait faire face à un imprévu, le jeune homme prit également soin de prendre un révolver avec lui, ainsi qu’une petite arme blanche. Car la vie se faisait dicter par des imprévues. Ceci fait, il prit rapidement ses deux Pokéballs pour rappeler les deux volatiles –évitant ainsi des absurdités dès lors qu’il aurait franchi le seuil de la porte- et quitter son appartement, en refermant soigneusement la porte à clefs. 

Ses quelques pas le conduisirent rapidement devant l’ascenseur, devant lequel se trouvait une vieille dame avec des sacs sur la main. Il s’agissait de sa voisine. 

« Oh, bonjour Aaron ! Que faîtes-vous réveillé de si bonne heure ? » Déclara-t-elle, en souriant de toutes les dents qu’elle possédait encore. 

« Bonjour Madame Kagaya. » Répondit sur un ton relativement neutre le concerné. « Rien de spécial, je vais simplement aller faire des courses pour mon Nirondelle. » 

« Ahahah ! Tu es un jeune très attentionné ! C’est bien ça, de nos jours, ils n’en font tous qu’à leur tête ! Quant à moi, je vais simplement rendre visite à une amie ! »

« Hum. Pas vraiment, je ne me considère pas comme tel. » Soupira en partie le jeune homme vêtu de noir. 

L’ascenseur s’ouvrit, laissant entrer les deux voisins. La vieille femme appuya sur le rez-de-chaussée, puis, constatant que l’appareil mettait du temps à se mettre en marche, se mit à appuyer frénétiquement sur le bouton, devant le regard blasé d’Aaron, qui préféra refermer instantanément les paupières.

« Ah, cette saleté ! » Pesta la vieille femme. « On va être coincés ! »

« Je ne pense pas que ce soit le cas, en fait. » Intervint son interlocuteur. « Vous n’êtes pas obligée de taper si fort, l’ascenseur vient de descendre. »

« Haha, oui tu as raison mon petit ! » Ricana nerveusement la plus vieille des deux personnes. « Je me fais vieille, c’est pourquoi j’ai besoin de temps avant de comprendre les choses. »

Sans blague. Aaron se retint toutefois d’énoncer de tels propos injurieux à l’égard de sa voisine, se contentant simplement d’hocher la tête. Il ne voulait guère la blesser. Mais pas forcément par compassion, par égard ou quoi que ce soit d’autre : dans sa vie, le bleuté ne souhaitait qu’une chose, à savoir la tranquillité. Engager des problèmes, mêmes mineurs, l’ennuyait profondément. C’est pourquoi, la plupart du temps, il se montrait courtois avec les personnes qu’il rencontrait. Aaron salua rapidement sa voisine, avant que tous ne se quittent dès lors que l’air matinal fut respiré.  
Mais parfois, le destin rend les choses plus compliquées. Ce ne serait pas amusant sinon.
Depuis combien de minutes marchait-il ? Sa notion du temps ne l’importait que peu, en réalité. À cet instant précis, il n’avait d’ailleurs pas de préoccupations. Sa journée s’annonçait relativement morose, comme souvent. Mais au final, ne voulait-il pas de tranquillité ? Sans se penser de questions existentielles outre-mesure, il continuait sa marche. À cette heure-là, il n’y avait pas beaucoup de monde dans la rue, hormis près des écoles, puisque les jeunes gamins se rassemblaient tantôt devant l’école primaire, tantôt devant les collèges et lycées. Fort heureusement pour lui, et ce choix fut totalement prémédité, Aaron avait opté pour un appartement relativement loin de ce genre d’endroits, histoire de ne pas être dérangé par une bande d’adolescents pré-pubères ou par des gamins insolents. Car cela apportait immédiatement avec eux, le bruit. Le bruit qu’il ne cautionnait non seulement pas, mais qu’il préférait même éviter.

Quel ennui alors, de rentrer dans un centre commercial. Pokéshop. Ou à quel point l’imagination de l’être humain pouvait se restreindre quand il avait un nombre infini de mots à disposition. Enfin, critiquer une telle absurdité le rendait tout aussi absurde, autant continuer à marcher. Rentrant silencieusement dans les locaux un peu vides, le jeune homme parcouru du regard le rayon adéquat. Rapidement, sans trop réfléchir d’ailleurs, il prit plusieurs boites de nourriture pour Pokémons Vol. Cela lui évitera de revenir trop souvent. Le temps d’arrêt dans cet endroit ne durait guère très longtemps. 

« Bonjour ! » S’écria le vendeur, un homme âgé d’une quarantaine d’années. « Ça fera 40 Pokédollars ! »

Après avoir payé la somme dû, Aaron quitta doucement les lieux, les pensées perdues dans le vide. Cela lui arrivait, parfois, de ne rien penser. Comme tant d’autres humains, d’ailleurs. Le bleuté ne faisait alors pas exception à la règle commune. 

Dehors, le monde ne se pressait pas non plus pour remplir les ruelles ou quoi que ce soit d’autre. Que faire maintenant ? Rentrer directement au domicile ? Les paupières du jeune homme se fermèrent durant sa courte escapade, qui le conduisit jusqu’à un banc. Ceci fait, il ouvrit rapidement ses deux Pokéballs, libérant ainsi Nirondelle et Roucoups. Ces deux derniers poussèrent des petits hurlements caractéristiques de leur espèce, de quoi faire regretter immédiatement le choix de leur propriétaire. Ce dernier entreprit rapidement d’ouvrir les boites de nourritures fraichement achetées, remplies de graines diverses dont raffolaient les oiseaux. Une chacun. Et tels des animaux sauvages, les deux Pokémons se jetèrent sur leur repas, becs plongés dans les boites, à picorer vulgairement, à côté de leur silencieux maître. 

Le regard bicolore de ce dernier se perdait ensuite aux alentours. Des personnes commençaient doucement à apparaître. Ce monde … n’avait décidément, rien de spécial. Yokuba ne demeurait qu’une île comme les autres. Peuplée d’êtres humains qui se ressemblaient indéfiniment. Peut-on en vouloir aux humains d’être ennuyeux ? Ce serait stupide. 

Sa main se porta rapidement à sa poche, pour sortir les briquets et cigarettes nécessaires, à tuer le temps. Fumant comme d’habitude, seul dans son coin, le dénommé Aaron Reiden dû cette fois-ci faire face aux braillements de son Roucoups, qui trouvait cet air particulièrement mauvais.

« Hé, arrête de la ramener, t’as eu de la nourriture en plus. » Laissa échapper Aaron, en fermant les yeux, avant de se décider malgré tout, à se lever, pour déambuler tranquillement, une main dans les poches, à regarder les choses aller, tout autour de lui. 

Ses sourcils se froncèrent rapidement, alors qu’il bougea ensuite rapidement pour éviter un ballon rouge sur l’arrière du crâne. Des réflexes probablement hérités de sa vie d’autan. Enfin, cela n’avait plus d’importance. Ses iris bicolores eurent vite fait de découvrir le responsable de cet acte : un adolescent. Bah oui, comme d’habitude. Il devait avoir treize ans, les cheveux châtains, le teint assez pâle. 

« S’cusez moi, m’sieur. » Déclara-t-il, un poil gêné par ce qui venait de se produire. « Hé ! Mais vous avez du feu ! Vous p’vez m’en donner un peu s’vous plaît ? »

Aaron arqua un sourcil rapidement. Sa voisine ce matin n’avait probablement pas complètement tort, au vu de la tournure des événements. 

« Tu devrais pas à être à l’école, plutôt ? » Répondit calmement Aaron, en fermant les yeux.

« Vous v’lez pas ? Bah, tant pis. J’voulais tâter un peu pour voir, mais bon, ça s’ra pour une autre fois. Et non, pas b’soin d’aller à l’école ! Regardez Marc ! »

« Marc ? »

« Vous c’nnaissez pas ? Bah p’tain, va falloir sortir un peu d’chez vous ! Marc, c’est Marc quoi ! L’mec a même pas eu besoin d’faire de longues études pour devenir milliardaire, j’veux être comme lui ! »

« Eh bien, va plutôt le voir pour des conseils, alors, ce Marc. » Répliqua doucement Aaron, en regagnant le banc sur lequel ses deux piafs continuaient de picorer tout ce qui ressemblait à une graine. 

L’adolescent ne compris probablement pas trop la réaction de son interlocuteur, et finit par en faire fi, se décidant à aller chercher son ballon pour aller y jouer plus loin.

Un Milliardaire sans effort, hein ? Parfois, le destin offrait de drôles de choses aux personnes. Au fond de lui, une once de mépris naquit pour ces illustres inconnus qui bénéficiaient d’on-ne-sait quel coup de pouce du destin pour apporter de la facilité dans leur vie. Le travail, l’acharnement, ces valeurs n’existent probablement pas à leurs yeux.
Mais qu’importe, ce Marc ne l’intéressait pas. Ils ne se rencontreraient probablement jamais. Ses pas lents le guidèrent rapidement jusqu’à ce qu’il atteigne le lieu voulu.
Mais un imprévu, tiens. De façon très vive, un autre adolescent jaillit … pour empoigner littéralement le Nirondelle, tandis qu’Aaron plissa légèrement le regard. C’était donc ça. L’autre gamin et celui-là avaient élaboré une petite combine pour détourner son attention ? Ridicule. 

Le nouveau-venu couru très rapidement, histoire de mettre de la distance entre celui à qui il venait de voler un Pokémon, et lui-même. La cigarette toujours dans la bouche, le jeune homme aux yeux or et émeraude, se contenta de récupérer son Roucoups dans sa Pokéball. Ce gamin courait vite. Mais il n’y avait pas grand monde dans les environs. Tant mieux. 

« JACK ATTENTION ! » S’époumona l’autre adolescent. 

Car le dénommé Aaron Reiden venait de sortir une arme à feu.
Et à cette distance, il ne le manquerait pas.
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Isaya
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MessageSujet: Re: Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.    Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.  EmptySam 7 Juin 2014 - 13:47

Pourquoi es-tu rentrée si tard hier soir, Lana ?

Lana réprima un soupir devant la mine inquiète de Marc. Il connaissait parfaitement la vérité, la jeune fille n'avait jamais tenté de le cacher, car elle le savait soumis à tous ses désirs. Il voulait seulement s'assurer qu'elle le laisserait avec ses illusions, que les apparences étaient sauvées. Le voir ainsi tenter de se raccrocher à n'importe quoi était pitoyable. Elle but une gorgée de jus d'orange, et planta son étonnant regard dans les yeux verts de son interlocuteur :

Je te l'ai déjà dit, j'étais chez les Stevenson.

La famille Stevenson était une relation de celle de Marc. Des gens tout à fait respectables, disait la harpie qu'avait le jeune homme en guise de mère. Le couple dissimulait juste bien ses frasques, mais Lana connaissait l'envers du décor. La naïveté de Marc, ce grand enfant de vingt-cinq ans, la faisait sourire. Le jeune homme acquiesça en prenant un air grave :

Un couple charmant, ces Stevenson.

Délicieux, renchérit Lana, un sourire aux lèvres.

Ils terminèrent leur petit déjeuner et quittèrent la grande pièce aux baies vitrées. Lana regagna ses appartements, accompagnée de ses deux Pokémon, Solal le Feunard chromatique et Arès le Démolosse. Dans sa chambre, elle s'accouda au rebord de la fenêtre, pensive. La journée allait être ensoleillée. Comme à son habitude, Marc viendrait dans quelques minutes lui proposer une promenade matinale. Sale bouffeur de routine. Il ne se lassait jamais. Elle entendit alors les pas légers de l'intéressé, et trois petits coups furent donnés à sa porte. Exactement comme elle l'avait prévu. C'en était désespérant.

Je sors, tu viens avec moi ?

Sa voix était presque craintive. Lana eut un petit rire. C'était cela, oui, il la craignait. C'était grisant de le voir à ses pieds. Guillerette, elle se mira dans la glace. Une robe noire moulait son corps mince, et ses cheveux bleus étaient détachés. Elle prit son sac à main et sortit de sa chambre, suivie d'Arès et de Solal. Elle se fit hautaine dans son enfantine insouciance lorsqu'elle croisa le regard de son clown. Il lui sourit, mais n'osait pas la toucher. Il était vraiment comique. Lana s'en amusait trop pour mettre fin à son tourment, et elle descendit rapidement les escaliers sous le regard pesant de son soi-disant bien aimé. Tous deux sortirent pour déambuler dans les rues du quartier huppé de Shi, main dans la main. Le couple était assez connu dans la ville, et souvent ils étaient dévisagés, pour la situation sociale de Marc, la beauté de Lana, ou leur différence d'âge à tous les deux. Arès et Solal, superbes Pokémon, attiraient également les regards. Ils ne semblaient pas tellement s'en préoccuper.

Lana vit les sourcils de Marc se froncer. Elle suivit la direction de son regard, qui se portait sur un adolescent à quelques mètres d'eux. Il était essoufflé et semblait affolé, ne sachant à qui s'adresser. Marc s'approcha de lui et Lana, intriguée, le suivit. Le visage du jeune garçon s'éclaira en les voyant arriver :

Monsieur Grey, mademoiselle de Sade, aidez-nous s'il vous plaît ! Un homme menace mon ami avec un pistolet ! s'écria l'adolescent.

Marc et Lana échangèrent un regard. Le jeune homme ordonna à l'adolescent de le conduire sur les lieux, et Lana décida de les suivre. Enfin un peu d'action ! Ça pouvait être intéressant, les promenades de routine, visiblement. Ils arrivèrent rapidement. Un homme menaçait effectivement un adolescent qui avait un Nirondelle dans les bras. Marc, doté du courage de l'imbécile, s'interposa entre les deux.

Lâchez cette arme tout de suite, ou vous en paierez les conséquences ! ordonna-t-il.

Lana, restée en retrait, soupira. Elle s'avança, suivie d'Arès et de Solal sous le regard stupéfait de Marc. Ce dernier ouvrit la bouche pour protester, mais elle le devança :

Imbécile. Il est armé, toi pas. Allons, recule. lui enjoignit-elle d'une voix moqueuse.

Il allait vraisemblablement protester, mais Lana savait qu'il obéirait à sa maîtresse. L'amour qu'il avait pour elle faisait de lui le plus malléable des pantins.

Pas... Pas question ! contesta-il bravement.

Lana le fixa :

Recule, fit-elle, catégorique.

Marc, incapable de désobéir, se mît en retrait. La jeune fille sourit à l'homme armé et à l'adolescent, comme un enfant à qui l'on aurait donné un nouveau jouet. Arès et Solal s'étaient placés, menaçants, derrière l'homme.

Ils sont derrière vous, monsieur. Je ferai attention à votre place. Donc, les enfants, expliquez-moi, à quoi vous jouez ? demanda-t-elle d'une voix enjouée.

Lana s'était trouvé une distraction et s'en donnait à cœur joie. Elle avait oublié Marc et tous les passants. L'adolescent prit la parole, les larmes aux yeux :

C'est parce que je lui ai pris son Nirondelle, mademoiselle de Sade.. J'voulais pas lui faire de mal, juré ! C'était une blague, j'allais lui rendre.. pleurnicha l'adolescent pris en faute.

Lana leva les yeux au ciel. Elle vint auprès de l'adolescent et prit délicatement le Nirondelle. Elle se plaça devant son propriétaire et laissa le petit oiseau lui revenir :

Bon, baissez moi ça maintenant, on va discuter, monsieur le tireur d'élite. lui dit-elle d'un ton ironique.
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Rayquaza
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MessageSujet: Re: Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.    Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.  EmptyMar 10 Juin 2014 - 7:17

Silence. Liberté. 

Chacun de ces termes commencent.
Chacun de ces termes s’achèvent. 


Les mots trouvés par les humains afin de parfaire les descriptions des pensées rongeant les âmes sont imparfaites. Saisir l’essence même des mots ne nous est pas permis. Nous autres, humains, sommes condamnés à ne jamais comprendre nos semblables. Qu’ils soient jeunes, vieux, dans la fleur de l’âge. Aucun d’entre eux ne peut se comprendre. Ils partagent tous des mots auxquels ils donnent des sens différents.
À partir de cet instant-là, peut-on rêver, de s’inscrire dans un monde dans lequel personne ne serait réellement heureux ?
Je ne sais pas. Et en réalité, tout ça ne m’importe pas tellement. Ce gamin continue sa chevauchée idiote, tandis que mon arme ne se détourne pas de sa cible. Et le climat de la peur s’installa. Que craignent-ils ? De mourir ? Ridicule. Toute fierté, disparaît lorsque l’on se rend compte que cette dernière ne mène nulle part. Mon index presse doucement la gâchette de mon arme, tandis que mes yeux ne se détournent pas de lui. Et le gamin finit par se statufier, pris d’une forme de panique. L’instinct de survie existe-t-il chez les êtres humains ? Si cette réalité pouvait se vérifier, le contre-exemple se jouait actuellement devant les regards croisés de l’humain, du vent, et du ciel. 
« Lâche le Nirondelle. » Martelé-je. 
« Je … » Balbutiai complètement l’intéressé.
Un vague soupir intérieur me prend. Il ne bougeait plus, et n’osait pas non plus venir me remettre cet idiot qu’il venait de kidnapper ? Soit, alors je marcherai dans sa direction, silencieusement. Ce dont je suis parfaitement conscient, concerne ses camarades. Si au départ, mon attention ne fut guère attirée par ces gamins tumultueux, au fur et à mesure des secondes, chacun de mes yeux repéraient toujours plus d’adolescents, plus loin. Certains avaient déjà pris la poudre d’escampette, en poussant des hurlements de terreur. 
Le silence vient de mourir.
Quel dommage que j’avais justement pu profiter de sa compagnie devenue trop pesante au bout de quelques temps. L’humain est paradoxal, n’est-ce pas ? Je suis humain, après tout. Quoi qu’il en soit, je faisais désormais face au gamin apeuré en face de moi.
« Combien de temps comptes-tu rester planté ici ? Rends-moi le Nirondelle, ce n’est pas très compliqué. » Lâché-je, blasé par la situation, non seulement handicapante, mais aussi profondément ennuyeuse.
Que dire lorsque des larmes commencèrent à perler sur les joues de cet enfant immature ? Bien que de ma position, je ne pouvais guère réellement juger autrui sur les actions entreprises, il faut vraiment dire que cet être se trouvant en face de moi avait tout pour être pathétique. De façon caricaturale, il vient pour voler mon Nirondelle et fond en larmes deux minutes plus tard, effrayé par le sort que je pourrais éventuellement lui réserver. Vous parlez d’un ennui, d’une ânerie. La cigarette présente dans ma bouche depuis un instant chuta au sol, de ma propre volonté.
Et avant qu’il ne puisse offrir une quelconque réponse, ou un semblant de réponse, une agitation sonore se produisit. Elle provenait de non loin. À nouveau les cris d’adolescents terrorisés. Si le silence avait rendu l’âme tout à l’heure, il venait probablement de se retourner dans sa tombe à cet instant précis, pendant que mon regard suivit doucement ce qui s’annonçait comme une nouvelle partie d’ennui.
« C’est Marc Grey ! »
« Sérieux ?! Marc Grey ? »
« Et Mademoiselle de Sade ! »
Quelques fluctuations se produisirent dans mon esprit. Au bout de quelques secondes, ma mémoire m’offrit quelques petits bouts de souvenirs datant d’il n’y a pas plus de quelques minutes. Juste le temps nécessaire pour me rendre compte que ces adolescents pré-pubères n’avaient finalement pas que les mensonges et l’absurdité à travers leurs mots. Ce « Marc » existait donc, et semblait être accueilli presque en guest-star. Le pouvoir de l’argent, hein ? À vrai dire, je ne devrais pas raisonner de la sorte, sans connaître ne serait-ce qu’un instant ce concerné. Par ailleurs, il semblait également être accompagné. Une certaine « Mademoiselle de Sade ». Un nom qui m’est … absolument inconnu. Soit, l’important résidait de toute façon ailleurs. Je n’allais pas tirer sur cet enfant, je ne suis pas un idiot fini. Mais le fait est, que les choses changeaient actuellement, pour prendre un tournant plutôt inattendu. Je n’imaginais pas, ce matin, me lever et me retrouver une heure plus tard, dans ce contexte plutôt difficile d’un point de vue purement extérieur. Au bout de quelques instants, le fameux Marc apparu, et le gamin profita de ce qu’il imaginait sûrement être un moment d’inattention de ma part, pour s’échapper, jusqu’à atteindre la jeune femme accompagnant ce fameux Marc Grey, qui s’interposa naïvement face à moi. Mon regard ne traduit alors qu’une forme de dépit. 
« Ne me dîtes pas que vous êtes ce fameux Marc Grey, quand même ? » Soupiré-je, en ne cachant absolument pas le désappointement, presque feint, dans le ton de ma voix.
Mes paroles avaient probablement de quoi le vexer. Peut-être les prendra-t-il avec une perspective de critique physique. En fait non, mon attention ne s’était que portée sur la réaction de cet homme en tant de crise –toutes proportions gardées évidemment- et à vrai dire, le résultat n’avait rien de bien glorieux. Un héros des bacs à sable ? Foncer tête baissée dans le tas. Mettre ceci sur le dos de l’impulsivité, peut-être. Lui chercherais-je des excuses, des circonstances afin d’atténuer de piètres actions ? À vrai dire, qui s’en importe ? Marc Grey m’annonçait alors que si je ne baissais pas mon arme, j’en paierais les conséquences. 
« Je pourrais vous tirer dessus, c’est dangereux. » Annoncé-je, machinalement. 
En réalité, ce que je trouvais vraiment pathétique dans tout ça, constituait la peur qui se lisait non pas seulement à travers ses yeux, mais son corps entier. Cette témérité illusoire tremblait à sa propre évocation. 
La réaction de la femme qui l’accompagnait fut nettement plus réfléchie. Les critiques acides lancées par cette dernière à l’égard de son compagnon avaient de quoi attiser ma curiosité. Apparemment, au vu de la réaction de ce dernier dès lors que cette jeune femme au regard étrangement … bicolore, tiens la teinte changeait légèrement d’un œil à l’autre, même si l’on ne faisait pas immédiatement la distinction. Quoique je m’égard probablement en cet instant. La seule chose intéressante à noter donc, je reprends le fil, était cette réaction pleine de crainte : le fameux Marc Grey s’écrasa totalement devant le ton et les mots employés par cette Mademoiselle de Sade, qui prit rapidement sa place, en quelque sorte. Ironie, lorsque l’on tente une comparaison rapide entre les deux personnes. Ce Marc Grey semblait bien plus âgé.
Mes paupières se plissèrent doucement, au bout de quelques instants. Deux Pokémons se trouvaient derrière moi. Et les propos de mon interlocutrice vinrent confirmer l’évidente réalité, que ces derniers appartenaient bien à cette femme.
Les choses devenaient intéressantes. 
Le silence est mort. Soyons fous, et retrouvons-le.
« Vous n’avez pas tort. » Lâché-je, d’un ton calme, tout en abaissant doucement le révolver présent dans mes mains.
Mes yeux se posèrent rapidement sur Marc. Cet homme ne pouvait-il pas désobéir à sa jeune compagne ? Un autre point particulièrement ridicule, aujourd’hui. Mais soit, je ne vois pas pourquoi je lui en voudrais. 
L’adolescent capricieux et voleur des bacs-à-sables expliqua la situation, larmoyant, à cette Mademoiselle de Sade. Et au final, au bout de quelques secondes, mon Nirondelle revint vers moi, l’air déboussolé. Il se posa rapidement sur mon épaule, tandis que mon regard indifférent plongea doucement dans celui de celle qui venait de le libérer, en quelque sorte. 
Faisant fi de son ton quelque peu ironique, mes paupières se fermèrent doucement.
« Je ne vois pas l’intérêt de discuter. » Répondis-je tout simplement, en rangeant finalement mon arme.
Mes mains vinrent doucement se loger dans mes poches. Pas de geste stupide à tenter, néanmoins. Les deux Pokémons canidés de cette personne se trouvaient toujours derrière moi. 
« Mais si vous insistez. » Repris-je, doucement. « Alors vous devriez servir à quelque chose, Monsieur Marc Grey. Par exemple … ne pas laisser une jeune fille vous dicter faits et gestes ? »
Autour de nous, un petit attroupement de personnes venait de s’approcher doucement. À mon grand dam, d’ailleurs. Si je possédais le travail de policier, utiliser une arme en tirant à travers les cieux, m’aurait permis de faire partir tout ce monde gênant. Mais évidemment, il ne s’agissait que d’un petit rêve silencieux, qui ne m’intéresse d’ailleurs même pas. Une idée germait néanmoins dans mon esprit. Ne demandez pas pourquoi. D’ailleurs, l’idée en elle-même possédait toutes les caractéristiques de l’idée dénuée de sens. 
Sous les grognements sourds des quelques Pokémons présents, je m’avançai de quelque pas en direction de la jeune femme. De taille, je la dépassais. Rien de très signification cependant. Pour ne pas dire que cela n’avait aucun intérêt. Quel âge pouvait-elle avoir ? Je ne saurai le dire. À peine la majorité ? Mon attention se braqua doucement sur l’autre, ce Marc Grey inintéressant. Il se laissait dicter sa vie par une personne aussi jeune ? 
« Je suis prêt à discuter, j’ai rien à faire de ma journée. » Déclaré-je, sans que cela ne me ressemble franchement en réalité. « Qui êtes-vous vraiment, Mademoiselle de Sade ? Une manipulatrice qui recherche l’argent ? » 
Jeter des bombes dans l’atmosphère, sans rien connaître de cette personne, se fier aux premiers jugements. Tout ce qu’il y avait de plus irréel, tout ce qu’il y avait de plus polémique.
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MessageSujet: Re: Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.    Sois Libre si tu le souhaites, je resterai silencieux.  EmptyJeu 12 Juin 2014 - 21:41

Lana se contenta d'un petit rire comme unique réponse. Croyait-il vraiment l'avoir comme ça ? Ce n'était pas si simple. Marc revint sur le devant de la scène, toisant l'inconnu avec colère. Lana n'avait aucun besoin de se défendre elle-même. Il lui était entièrement dévoué, et personne ne pourrait détruire l'œuvre de la jeune fille. Cependant, elle n'en voulait pas à cet homme. Il avait l'air intéressant, et la jeune fille était toujours de bonne humeur lorsqu'on lui envoyait une distraction. Marc Grey, furieux, fit face à cet inconnu qui osait dénigrer la perle rare régnant sur son existence :

Je vous interdis de parler ainsi d'elle ! Vous êtes infâme ! s'écria-t-il.

Lana fixait l'homme au regard bicolore de son regard éternellement moqueur, comme si elle lui disait "regarde, regarde l'étendue de mon mon pouvoir sur cet homme, tu n'y changeras absolument rien". Ses prunelles parlaient pour elle. Mais la présence de Marc se faisait ennuyeuse. Il montrait fièrement son obéissance, c'était bien, maintenant il était l'heure pour lui de rentrer à la maison. Il dérangeait sa maîtresse. La jeune fille posa ses lèvres sur celles de son compagnon, et le sentit se détendre, chercher à l'étreindre, car elle le laissait rarement approcher. Cependant elle s'écarta, souriant devant sa mine déconfite et se rapprocha :

Rentre à la maison, je ne serai pas longue, lui murmura-t-elle à l'oreille.

Elle se collait de nouveau à lui et il hocha la tête, vaincu. Il lui caressa les cheveux en lançant un regard peu amène à l'inconnu. Lana, satisfaite de se débarrasser de lui, se dégagea en faisant un signe de la main à Marc. Elle revint faire face à l'homme au regard bicolore, et à ses côtés Solal et Arès. Quand à Marc Grey, il se résignait à s'éloigner, retournant dans sa demeure où il attendrait impatiemment Lana.

Qui je suis exactement ? Mais je vous retourne la question, êtes-vous une cause de la mortalité infantile à Yokuba ? sourit-elle.

Soudain, une voiture de police arriva sur les lieux. Lana soupira. Les imbéciles, ils allaient tout gâcher ! Ils étaient beaucoup trop ponctuels. Elle fit un clin d'œil à son interlocuteur et se dirigea vers la voiture. Elle tapota sur la vitre qui se baissa alors. Un policier roux eut une expression de surprise en voyant Lana :

Mademoiselle de Sade, ne restez pas ici ! Il y a un individu armé sur les lieux !

Je sais.

Sur ces mots, elle fouilla dans son sac, en sortit une liasse de billets. Fixant l'agent, elle lui glissa l'argent dans la main. Il hocha la tête et la vitre remonta. La voiture démarra, s'éloignant des lieux. Lana eut un sourire. Eh bien, parfait ! Elle s'était débarrassée de tous les gêneurs. Elle revint vers son inconnu bicolore, et s'assit sur un banc qui était à côté d'eux, nonchalante.

Visiblement vous ne les intéressez pas.. Pas trop déçu, j'espère ?

Peut-être le ramènerait-elle au poste quand elle en aurait fini avec lui. Oh, et puis à quoi bon ? La vie était plus drôle avec des dangers qui couraient les rues. Mais peut-être Marc tiendrait-il à mettre cet homme en prison.. Cet homme était stupide mais puissant, il ne fallait pas se le mettre à dos. Surtout quand une demoiselle de Sade tirait les ficelles du pantin dans l'ombre.
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